Après plusieurs années d’enquête et d’instructions. La justice s'est prononcée en 2001 dans cette affaire de la SODEG. Maurice Komla,condamné à l'époque pour banqueroute et abus de biens sociaux, vient à son tour de déposer plainte pour escroquerie, faux et usage de faux.
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C’était la plus grosse affaire politico-financière des années 80. Elle mettait en accusation, société publique, privé, collectivités locales, fonctionnaires et de nombreux politiciens de l’époque. A l'époque, plusieurs millions de francs voire plusieurs milliards avaient été détournés de leur objet, dans le cadre de plusieurs opérations de réhabilitations ou de constructions.
En 2001, lorsque la justice se prononce, Maurice Komla est l'un des principaux condamnés de l'affaire. Mais aujourd'hui, il tient à mettre au grand jour des éléments qui n'auraient pas été pris en compte à l'époque par la Justice.
Dans son collimateur le liquidateur amiable et les anciens actionnaires de la SODEG. Il les accuse de l’avoir indument spolié par des manœuvres frauduleuses visant à se faire payer alors qu’ils n’étaient pas légitimes.
Pour justifier sa plainte, Maurice Komla met en avant deux éléments à ses yeux obscurs :
- premièrement, après sa condamnation, le liquidateur à l’amiable lui a réclamé 29 millions de d’euros au nom de l’AGAT, anciennement appelé SODEG. Sauf qu’aujourd’hui, l’ancien chef d’entreprise et son avocat affirment avoir découvert que cette société-là, n’était pas l’ancienne SODEG. Crée en 1961 pour une durée de 30 ans, la SODEG était arrivée au terme de ses statuts dès 1991. Or il a été condamné à indemniser l’AGAT 10 ans plus tard. Il explique donc que c’est à une autre société du même nom qu’il devait régler et que cet AGAT-là n’a aucune légitimité, qu’elle aurait pris la place de l’autre par des manœuvres présumées frauduleuses, en jouant sur la confusion. Avec son avocat, ils accusent les principaux actionnaires d’être à l’origine de ces manœuvres, d’avoir créé un établissement secondaire du même nom pour semer le trouble afin d’usurper la qualité de créanciers pour se faire payer. Et selon eux, même la justice se serait fait duper.
- deuxièmement, dans son collimateur également, le liquidateur à l’amiable. Il affirme qu’il avait été illégalement nommé hors délai et sans durée limite contrairement à la législation. Raison de ce stratagème selon le plaignant : contourner les procédures qui auraient révélé les détournements, malversations et la situation financière catastrophique de la SODEG masquée par de faux bilans comptables.
40 ans après le scandale pourrait donc encore livrer bien des secrets.
En 2001, lorsque la justice se prononce, Maurice Komla est l'un des principaux condamnés de l'affaire. Mais aujourd'hui, il tient à mettre au grand jour des éléments qui n'auraient pas été pris en compte à l'époque par la Justice.
Dans son collimateur le liquidateur amiable et les anciens actionnaires de la SODEG. Il les accuse de l’avoir indument spolié par des manœuvres frauduleuses visant à se faire payer alors qu’ils n’étaient pas légitimes.
Des éléments obscurs dans une affaire loin d'être close
Pour justifier sa plainte, Maurice Komla met en avant deux éléments à ses yeux obscurs :
- premièrement, après sa condamnation, le liquidateur à l’amiable lui a réclamé 29 millions de d’euros au nom de l’AGAT, anciennement appelé SODEG. Sauf qu’aujourd’hui, l’ancien chef d’entreprise et son avocat affirment avoir découvert que cette société-là, n’était pas l’ancienne SODEG. Crée en 1961 pour une durée de 30 ans, la SODEG était arrivée au terme de ses statuts dès 1991. Or il a été condamné à indemniser l’AGAT 10 ans plus tard. Il explique donc que c’est à une autre société du même nom qu’il devait régler et que cet AGAT-là n’a aucune légitimité, qu’elle aurait pris la place de l’autre par des manœuvres présumées frauduleuses, en jouant sur la confusion. Avec son avocat, ils accusent les principaux actionnaires d’être à l’origine de ces manœuvres, d’avoir créé un établissement secondaire du même nom pour semer le trouble afin d’usurper la qualité de créanciers pour se faire payer. Et selon eux, même la justice se serait fait duper.
- deuxièmement, dans son collimateur également, le liquidateur à l’amiable. Il affirme qu’il avait été illégalement nommé hors délai et sans durée limite contrairement à la législation. Raison de ce stratagème selon le plaignant : contourner les procédures qui auraient révélé les détournements, malversations et la situation financière catastrophique de la SODEG masquée par de faux bilans comptables.
40 ans après le scandale pourrait donc encore livrer bien des secrets.