Une nuit avec Maria

La nuit sera longue pour les Guadeloupéens dans l'attente du passage du cyclone Maria. très lent dans ses déplacements, le système n'a eu de cesse de se renforcer, atteignant la force maximale de 5 peu avant 20h, alors même qu'il quittait la Martinique pour aborder la Dominique. 
En Guadeloupe, ce sont les îles du Sud qui affrontent en premier les vents violents de l'Ouragan. Mais dés 22 heures, les vents et les pluies s'intensifient sur toute la Guadeloupe. Maria est dans l'Archipel. 

En vigilance violette, les Guadeloupéens se sont calfeutrés chez eux comme l'exige la consigne. Ils attendent. Ils attendent et ils entendent. 
Ils entendent les bruits du vent et de la pluie de plus en plus forts ; ils entendent aussi les radios où l'on témoigne. Ils entendent et ils voient ce que leur portable leur montre à propos du passage du cyclone sur la Dominique. Des témoignages qui laissent penser qu'ils y aura des dégâts en Martinique et que la Dominique, une fois de plus, paiera un lourd tribu après un tel cyclone. Les Guadeloupéens eux entendent, et ils attendent.
A Dothémare aux Abymes, les pompiers eux aussi attendent. Mobilisés pour réagir dés la fin du phénomène, ils ont reçu des renforts de la sécurité civiles. Certains faisaient un transit en revenant de Saint Martin et avant de rejoindre l'Hexagone. D'autres ont été envoyés spécialement en Guadeloupe, au cas où.
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En attendant, Maria se glisse progressivement dans le ciel de Guadeloupe alors que ses effets sont encore ressentis en Martinique et à la Dominique. Les Guadeloupéens se disent souvent expérimentés en matière de cyclone. Pourtant ils se souviennent d'une vérité implacable : Aucun cyclone ne ressemblent aux autres. Chacun a sa particularité qui finit par le caractériser dans les mémoires. Mais on n'en est pas encore là. Il faut d'abord passer cette fameuse nuit, avec Maria.