Obligation vaccinale : l'EFS également impacté par le bras de fer entre l'UTS et les autorités sanitaires

Les EFS sont des établissements de santé. A ce titre, l'obligation vaccinale concerne leurs personnels. Et, comme dans les autres structures de ce secteur, en Guadeloupe, on y constate une farouche opposition, entre une partie du personnel et les autorités sanitaires. Les activités sont perturbées.

Les acteurs des Etablissements français du sang (EFS) de Guadeloupe/Guyane et de Martinique étaient en grève, mercredi 10 novembre 2021.
Au sein de ses structures, le personnel est en fait mobilisé depuis le 2 septembre dernier.

Ils se disent inquiets, pour la poursuite de leur activité et dénoncent, entre autres craintes, l'application de l'obligation vaccinale et du pass sanitaire.
Ils pointent aussi du doigt leur remplacement, par des personnels venus de l’Hexagone, vaccinés. Des professionnels qui, de surcroît, bénéficieraient d'une prise en charge totale, par les autorités sanitaires, affirment les personnels mobilisés.
Egalement au cœur des crispations, ils évoquent la mise en place du plan de continuité d’activité, mesure qui, selon eux, a des conséquences sur la transfusion.

Marie-France Félicie-Déllan est déléguée syndicale UTS-UGTG (section syndicale Union des travailleurs de la santé, de l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe), à l’EFS Guadeloupe/Guyane. 

Marie-France Félicie-Déllan : "Il faut pouvoir subvenir aux besoins des populations. Leur plan de continuité d'activité, visant à fermer les services (...) On n'est pas en France hexagonale, on ne peut pas faire du copié-collé !".