L'obligation vaccinale imposée aux personnels soignants du CHUG

Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe (CHUG).
C'est un lundi de tous les dangers qui s'annonce au CHUG. C’est à partir de ce jour que la direction commencera à procéder aux premières suspensions de soignants non vaccinés. Les syndicats ont appelé à la mobilisation dès 6h

Les professionnels de santé du CHU doivent dorénavant prouver qu’ils sont vaccinés, ou encore présenter un certificat de rétablissement ou de contre-indication à la vaccination. Sans quoi ils ne pourront pas travailler

Les réfractaires sont donc prévenus et cela doit se traduire par, notamment, une suspension du contrat de travail sans rémunération.

Les 3 options du "pass sanitaire"


A travers cette obligation vaccinale, l’objectif de la direction du CHU est clair : voir augmenter le taux de vaccination de son personnel.
Et selon Cédric Zolezzi le directeur adjoint de l’hôpital, la stratégie d’obligation porte ses fruits compte-tenu des derniers chiffres qui leur sont remontés…
Cédric Zolezzi le directeur adjoint du CHUG

Cédric Zolezzi le directeur adjoint du CHUG

De fait, tout membre du personnel du CHU n’ayant pas reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid 19 pourrait être suspendu et se retrouver sans rémunération…  Sauf à pouvoir présenter un certificat de rétablissement ou de contre-indication à la vaccination…
Une injustice, une pression syndicale, selon les organisations syndicales qui se mobilisent ce lundi au CHU. 

Rony Tillé, secrétaire général de la CGTG CHU

Rony Tillé, secrétaire général de la CGTG CHU

Alors que certains se préparent donc à être suspendus, l’UTS UGTG CHU n’entend pas rester les bras croisés et redoute les conséquences pour l’hôpital déjà affaiblis avant la crise du Covid et toujours sous tension du fait de la 4ème vague

Gaby Clavier délégué syndical UGTG CHU

Gaby Clavier délégué syndical UGTG CHU

Ces suspensions qui seront échelonnées par catégorie professionnelle, sont donc susceptibles de causer des ruptures dans la continuité des soins et la prise en charge des patients au sein des services.  D'ores et déjà, la direction du CHUG se prépare à un bras de fer encore plus rude avec les organisations syndicales. Mais elle veut miser sur une meilleure communication pour améliorer la situation et garantir le fonctionnement de l'établissement.

Cédric Zolezzi le directeur adjoint du CHUG

Une gestion, à priori sous contrôle mais reste à savoir comment va evoluer ce dialogue de sourd

VOIR AUSSI : Obligation vaccinale au CHUG : le face-à-face se durcit, entre UTS-UGTG et direction