Santé publique France le rappelle, le cancer du col de l’utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
Il existe 12 génotypes de HPV (dits à haut risque) pour lesquels la carcinogénèse est établie et un 13e génotype considéré comme carcinogène probable. Les génotypes les plus fréquemment associés au cancer du col de l’utérus sont les HPV 16 et 18.
Une infection persistante par un HPV à haut-risque est une condition nécessaire mais non suffisante au développement du cancer du col. D’autres facteurs de risque peuvent agir de concert avec le HPV : tabac, infection par le VIH, utilisation à long terme de contraceptifs oraux, multiparité.
Un cancer évitable
Le cancer du col de l'utérus peut être évité grâce à deux interventions complémentaires : la vaccination contre le HPV (prévention primaire) et le dépistage qui permet de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer (prévention secondaire).