Il serait déraisonnable, selon le Préfet, de laisser des milliers de touristes atterrir chaque jour sur le territoire, durant les grandes vacances, alors que l'épidémie de coronavirus semble maîtrisée en Guadeloupe.
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Il est hors de question de laisser des milliers de touristes atterrir à l'aéroport Pôle Caraïbe en juillet et en août pour Philippe Gustin, alors que l’épidémie semble maîtrisée chez nous.
Le préfet, Philippe Gustin, estime qu’il faut savoir ce que nous voulons. Pour sa part, il ne veut pas avoir à annoncer aux Guadeloupéens, dans quelques semaines qu'il faudra repasser par la case "confinement".
Les cas zéro, à savoir les premiers malades de Covid-19, ont été identifiés depuis longtemps. Ils venaient de l’extérieur du territoire, de Haute-Savoie et de l’Oise.
La circulation du virus est très basse chez nous, en raison, principalement de la discipline de la population et du respect du confinement. Ce qui signifie que notre capacité en Guadeloupe à créer une pandémie endogène est aujourd’hui quasi nulle, selon le préfet.
Hors de question de laisser des avions de touristes atterrir chaque jour. Et inversement… Il va falloir faire des sacrifices.
D'autant plus que la quatorzaine prévue pour les personnes arrivant en Guadeloupe est un dispositif lourd. Toutefois, les étudiants ultramarins vont pouvoir rentrer chez eux, après une quatorzaine effectuée dans l'Hexagone.
Et lors des débats, il avait été question de cette quatorzaine. Un amendement du sénateur de Saint-Barthélemy, Michel Magras, avait proposé de limiter la quarantaine aux personnes testées positives à leur arrivée, au nom de la reprise de l’activité touristique. A l’Assemblée nationale, la Guadeloupéenne Hélène Vainqueur-Christophe a déposé la même proposition. Tous deux ont essuyé un refus d’Olivier Véran, qui explique la non-fiabilité des tests durant la période d’incubation du virus.
Oubliez les vacances, conseille le préfet
A quoi faut-il s’attendre pour les mois de juillet et août ? Peut-on d’ores et déjà savoir si les départs en grandes vacances sont compromis ou pas ?Le préfet, Philippe Gustin, estime qu’il faut savoir ce que nous voulons. Pour sa part, il ne veut pas avoir à annoncer aux Guadeloupéens, dans quelques semaines qu'il faudra repasser par la case "confinement".
Les cas zéro, à savoir les premiers malades de Covid-19, ont été identifiés depuis longtemps. Ils venaient de l’extérieur du territoire, de Haute-Savoie et de l’Oise.
La circulation du virus est très basse chez nous, en raison, principalement de la discipline de la population et du respect du confinement. Ce qui signifie que notre capacité en Guadeloupe à créer une pandémie endogène est aujourd’hui quasi nulle, selon le préfet.
Hors de question de laisser des avions de touristes atterrir chaque jour. Et inversement… Il va falloir faire des sacrifices.
D'autant plus que la quatorzaine prévue pour les personnes arrivant en Guadeloupe est un dispositif lourd. Toutefois, les étudiants ultramarins vont pouvoir rentrer chez eux, après une quatorzaine effectuée dans l'Hexagone.
Philippe Gustin au micro de Fabrice Fanfant
La quatorzaine maintenue pour les arrivants en Guadeloupe
L'Assemblée nationale a voté la nuit dernière, la prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 10 juillet, qui intègre les enjeux du déconfinement progressif, à partir du 11 mai.Et lors des débats, il avait été question de cette quatorzaine. Un amendement du sénateur de Saint-Barthélemy, Michel Magras, avait proposé de limiter la quarantaine aux personnes testées positives à leur arrivée, au nom de la reprise de l’activité touristique. A l’Assemblée nationale, la Guadeloupéenne Hélène Vainqueur-Christophe a déposé la même proposition. Tous deux ont essuyé un refus d’Olivier Véran, qui explique la non-fiabilité des tests durant la période d’incubation du virus.