Helene avait touché terre dans le nord-ouest de la Floride jeudi soir (26 septembre 2024) en tant qu’ouragan de catégorie 4 sur une échelle de 5, soufflant des vents mesurés à 225 km/h. L’ouragan a ensuite progressé vers le nord en perdant en intensité, tout en laissant un paysage de désolation dans son sillage.
Au moins 118 personnes ont perdu la vie. En Caroline du Nord, l’État le plus touché, le bilan s’élève à plus de 37 morts, tandis que la Caroline du Sud, la Géorgie, la Floride, le Tennessee et la Virginie comptent également de nombreuses victimes.
600 personnes manquent encore à l'appel, selon le président Joe Biden, qui a prévenu que le bilan pourrait encore sérieusement s'alourdir. Il s'agit d'un des ouragans les plus dévastateurs des dernières décennies, selon les médias américains.
Le président américain Joe Biden a exprimé sa "profonde tristesse" et annoncé une visite dans les zones sinistrées, tandis que Donald Trump est attendu en Géorgie lundi. La vice-présidente et candidate à la présidentielle, Kamala Harris a tenu ce lundi une réunion sur la catastrophe et a annoncé qu'elle se rendrait sur place prochainement.
Les dégâts matériels sont considérables, avec des infrastructures détruites, des millions de foyers privés d’électricité, et des inondations continues rendant l’accès aux zones sinistrées difficile. Les équipes de secours s’efforcent de rétablir l’électricité et d’apporter une aide d’urgence aux survivants.
La tempête a perdu en intensité, mais les conséquences sont dévastatrices.
Après s’être formée dans le golfe du Mexique, Hélène s’est déplacée au-dessus d’eaux particulièrement chaudes. "Il est probable que ces eaux très chaudes aient joué un rôle dans l’intensification rapide d’Hélène", a souligné la climatologue Andra Garner.