L'ouragan Maria a fait au moins 25 morts à la Dominique

Le Premier ministre de la Dominique, Roosevelt Skerrit, a annoncé un nouveau bilan provisoire de 25 morts. Un chiffre qui pourrait augmenter car, selon, lui, il y a de nombreux disparus. 
La Dominique a essuyé les foudres de Maria et peine à se relever. L'île a été saccagée par l'ouragan de catégorie 5, juste 2 ans, à peine après la tempête meurtrière Erika, qui avait fait officiellement, 35 morts. 

Un bilan provisoire de 25 morts

Alors qu'il annonçait 15 morts ce matin, déjà enterrés, le Premier ministre, Roosevelt Skerrit a dû revoir ce bilan à la hausse, en fin d'apreès-midi. Désormais, l'île compte 25 décès, après le passage de Maria. Ce bilan pourrait passer à 40 morts, car plusieurs personnes sont encore portées disparues. 
"Toutes les paroisses, les villages ont été impactés", a t-il rapporté.
Certaines régions sont même coupées du reste du pays. La priorité désormais est d'y accéder, en bateau ou en hélicoptère. Des moyens de transports affrétés pour parvenir jusqu'à ces zones sinistrées. Des vivres, de l'eau, de la nourriture pour bébés, des couvertures et des médicaments y seront transportés. Ainsi que du matériel pour permettre de dégager les routes, des générateurs, des piles, pour aider à la reconstruction. 

L'aide est en route

Les secours viennent de différents pays de la Caraïbe. 
A Barbade, des collectes sont organisées pour venir en aide à la Dominique. Des palettes d'eau et de vivres sont aussi parties de chez nous, grâce à une solidarité spontanée, dans l'après-midi, vers l'île voisine et ont déjà même été distribuées. La Martinique, de son côté, a envoyé 60 secouristes sur place, pour apporter des soins médicaux. Des patients critiques seront également transférés dans les hôpitaux de l'île soeur, ainsi qu'au centre hospitalier de Pointe-à-Pitre, jusqu'à ce que l'hôpital principal de Roseau, soit à nouveau fonctionnel. Pour l'instant, l'établissement est sans électricité, ce qui pose problème pour les traitements médicaux des personnes sous dialyse quotidienne ou les diabétiques dont l'insuline doit être réfrigérée. 

Malgré la tragédie qui s'est abattue sur son pays, Roosevelt Skerrit, comme les Dominiquais, reste confiant sur la faculté de l'île à se relever : "Nous n'avons pas peur de ce que nous réserve le futur. Nous gardons espoir. Nous avons bon espoir de reconstruire complètement ce pays" a t-il confié. 

Quelques images de la ville de Massacre, à l'ouest de la Dominique :
©guadeloupe