Oruno D. Lara a beaucoup écrit sur l'histoire des Caraïbes. Avec cet ouvrage, il situe le début du panafricanisme et le rôle des abolitions dans ce mouvement. Il anime également le Comité "De l'Oubli à l'Histoire" et organise périodiquement les journées d'étude et les colloques du CERCAM. Il dirige les séries EspacesCaraïbes et Cimarrons, ainsi que la collection d'ouvrages du CERCAM.
Christelle Martial, Guadeloupe .1 La Radio
J’ai situé dans mon ouvrage la naissance du panafricanisme aux Caraïbes. La raison est simple : les Nègres associés aux traites négrières et système esclavagiste ont longtemps rêvé pendant des siècles à leur retour en Afrique après leur mort. Observons au passage que ce retour leur avait été interdit au moment des cérémonies sacrificielles dans les comptoirs avant leur embarquement pour le « Middle Passage ».
Après leur mort, certains de ces Nègres esclaves pensaient pouvoir regagner la terre natale. Ils voulaient se rendre en Guinée ….
Dans l’abstraction, dans l’imaginaire, c’était une Afrique globale, imprécise, impalpable, qui s’esquissait dans l’inconscient et dans une histoire en filigrane. Beaucoup de ces nègres ont voulu réaliser plus tard ce retour mais n’ont pas eu la possibilité de l’effectuer à cause des difficultés financières. Ce sont finalement l’avocat WILLIAMS et le juriste haïtien Benito SYLVAIN qui ont organisé une Conférence panafricaine à Londres en 1900. Ce sont eux qui ont créé, inventé le mot « Panafricain ».
Pour voir l'intégralité du texte : "Origines du panafricanisme"
Papiers d’identité #Oruno D. Lara : Rediffusion sur Guadeloupe La Première à 18h15 ce dimanche