Rester ou partir. C'est la question qui agite désormais les touristes coincés en Guadeloupe par les nouvelles mesures de confinement. Un choix difficile, car rester signifie profiter uniquement des installations de l'hébergement et avoir un champs des possibles réduit à 5 km. Partir en revanche, c'est consentir à des frais supplémentaires qui font parfois exploser le budget.
Un sursis pour les professionnels
Pour les gîteurs, conserver encore quelques jours les clients qui viennent d'arriver est une bonne nouvelle. Mais cela reste une faible compensation, puisque les réservations sur les trois prochaines semaines s'annulent, provoquant un manque à gagner conséquent. De plus, même s'ils ne sont pas nombreux, des touristes déjà présents choisissent aussi d'écourter leur séjour pour rentrer chez eux.
À 10km, nous pouvions encore profiter des plages et des sites sans entrer en infraction avec le confinement, mais à 5km, il n'y a plus rien de possible. Le budget de ces vacances étant important, c'était quand même dommage de profiter de rien. Donc nous rentrons.
Dans tous les cas, l'argument financier pèse bien plus lourd dans les réflexions que la peur de contracter le virus.
Pour (re)voir le reportage de Claudia Ledézert et Olivier Duflo