Un pas de plus dans la connaissance du virus du chikungunya

Une équipe de chercheurs sous la direction d’Ali Amara de l’inserm et de l’Université, a isolé une protéine clé impliquée dans la réplication du virus qui associé a une autre pourrait bloquer l’infection…
 
F H L 1 c’est le nom de la protéine sur laquelle repose les espoirs de des chercheurs. La molécule est présente dans les cellules et les fibres  musculaires. Cible privilégiée du virus du chikungunya. Elle  participe au fonctionnement normal du muscle sain et est détournée de sa fonction initiale par le virus.
Les chercheurs ont isolé ce gène et ont montrés l’incapacité du virus a infecter des cellules dans lesquelles ce gène FHL a été neutralisé .
Une expérience confirmée, in vivo, sur des souris dont le gène avait été bloqué et qui n’ont pas développé l’infection  ce qui a montré l’importance de cette protéine dans sa reproduction à l’identique  en cas d’infection. Interagit avec une protéine virale nommée  NSP3,

Ali Amara, directeur de recherche à l’Inserm

De quoi envisager de développer par la maitrise de cette association des antiviraux capable de bloquer la propagation du virus. 
une avancée de taille même s’il reste a comprendre le détail de leur fonctionnement quant on sait qu’en 2013 lors de l’intensification de l’épidémie de chik chez nous,  prés de 70  000  cas cliniquement évocateurs avaient été évoqués de cette maladie qui se caractérise par une forte fièvre et d’atroces douleurs articulaires et musculaires qui persistent dans le temps….  

Ali Amara, directeur de recherche à l’Inserm

Les résultats de ces recherches ont été publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature. Le professeur Amara va déposer des demandes de subventions pour poursuivre les travaux.