Pass sanitaire et obligation vaccinale : la contestation se déplace à Basse-Terre

Comme partout en France, à l’appel de plusieurs organisations syndicales et de mouvements citoyens, les opposants au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale pour les soignants s’étaient donnés rendez-vous dans les rues. Hier, plusieurs centaines de personnes ont donc convergé vers Basse-Terre.

Un nouveau vent de contestation contre l'obligation vaccinale a soufflé à Basse-Terre, ce samedi 31 juillet. Après le succès des deux précédentes journées de mobilisation à Pointe-à-Pitre, près de 3000 manifestants étaient réunis dans le chef-lieu pour dénoncer des mesures jugées arbitraires et liberticides. Une fronde menée par une trentaine de syndicats, d'associations et de groupements politiques. 

C'est au son des tambours du mouvement culturel Voukoum que plus de 3 000 personnes, ont défilé samedi pour le troisième week-end consécutif contre le pass sanitaire. Le rendez-vous avait été donné au rond point des 4 chevaux, dans le chef-lieu. 
En tête du cortège, les sapeurs-pompiers, peu habitués aux mouvements de contestation étaient présents. Avec le sentiment d'avoir été en première ligne, au plus fort de la crise sanitaire et de ne pas pouvoir exprimer leur liberté. 

Et parmi les organisations qui ont mobilisées leurs troupes, l’UTS-UGTG vent debout contre cette obligation vaccinale.
Le syndicat représentant de nombreux soignants et personnels de santé estime que cette obligation vaccinale est criminelle et injuste pour les soignants.

Des citoyens sont également venus crier leur rejet de toute obligation. Pour certains, les prises de décision du gouvernement sont assimilées à une tentative de division de la société. 

A (re) voir le reportage de Thierry Philippe :