Peines confirmées en appel, pour le couple à la tête de l'association d'insertion "Acajou alternatives"

Le verdict est tombé le 23 février dernier dans l'affaire Acajou Alternatives. Les dirigeants de l'association d'insertion, un, couple ont été condamnés, en appel, pour détournement de fonds à 3 ans de prison dont 2 avec sursis. Le prejudice subi s'élève les 200 000 euros.

Le 23 février dernier, la Cour d’Appel de Basse-Terre a rendu son arrêt dans l’affaire Acajou Alternatives. Pour voir détourné de l’argent de cette association d’insertion et de service social, Claude Curier et Stéphanie Bébel, son épouse, ont tous deux étaient condamnés à 3 ans de prison, dont deux avec sursis.

200 000 euros détournés

L’affaire avait débuté le 27 novembre 2018, quand le préfet Philippe Gustin avait alerté le procureur de la République de possibles détournements de fonds au préjudice de l’association Acajou Alternatives. L’enquête allait très vite démontrer que les époux Curier ont, pendant plusieurs années, siphonné les comptes de cette structure d’insertion et de services sociaux à leur profit personnel.
Le montant des sommes détournées approche les 200 000 euros.
Une partie de l’argent a également transité à travers les comptes de deux sociétés de restauration dirigées par ces mêmes époux Curier : Le Relais Gourmand et la maison du Goût. Deux sociétés qui ont fait l’objet d’une liquidation judiciaire générant au passage un préjudice pour la Caisse de sécurité Sociale.

Peines confirmées

Pour tous ces faits, la cour d’Appel de Basse-Terre a confirmé l’essentiel des peines prononcées en premier instance par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Claude et Stéphanie Curier sont tous deux condamnés pour banqueroute et détournements de fonds à 3 ans de prison, dont deux avec sursis, assortis de l’interdiction d’exercer un emploi public et de diriger ou de gérer une société.

Le couple se voit en outre condamner solidairement à payer la somme de 187 898 euros au titre du préjudice financier. Enfin, la Cour ordonne à titre complémentaire la confiscation d’un appartement F2 situé au Gosier.