Dans l'Hexagone comme aux Antilles la pénurie de médicaments s'installe dans le temps. Certains traitements manquent en raison de ruptures de matières premières. Les grossistes doivent faire face aux restrictions des laboratoires et dans ce contexte, la Guadeloupe n'est pas épargnée
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En début de semaine, un collectif de médecins alertait contre les conséquences de la pénurie de certains médicaments dans l’Hexagone. En cause des traitements contre l’hypertension ou plusieurs corticoïdes.
Il s’agirait des résultats d’un manque de matières premières en Inde ou en Chine où ses produits sont de plus en plus fabriqués.
Désormais ces ruptures de stocks touchent également la Martinique.
En Guadeloupe, l’impact semble beaucoup moindre, grâce à des stocks traditionnellement plus importants, justement pour amortir les difficultés d’approvisionnement outre Atlantique.
Mais il arrive que la durée de la pénurie aille au-delà des capacités du stock. C’est le cas actuellement mais seulement pour un petit nombre de produits.
Et dans le cas où le stock n’est pas suffisant, la procédure mise en place par les pharmaciens consiste à rediriger les patients vers leurs médecins pour se voir prescrire un traitement alternatif.
Pour l’heure donc, il n’y a pas péril en la demeure. Les pharmacies guadeloupéennes ont encore de quoi soigner la population.
Il s’agirait des résultats d’un manque de matières premières en Inde ou en Chine où ses produits sont de plus en plus fabriqués.
Désormais ces ruptures de stocks touchent également la Martinique.
En Guadeloupe, l’impact semble beaucoup moindre, grâce à des stocks traditionnellement plus importants, justement pour amortir les difficultés d’approvisionnement outre Atlantique.
Dr. Ingrid Lefort, coprésidente du Syndicat des pharmaciens de Guadeloupe
Dr. Ingrid Lefort, coprésidente du Syndicat des pharmaciens de Guadeloupe
Dr. Ingrid Lefort, coprésidente du Syndicat des pharmaciens de Guadeloupe