Choc et stupeur des employés de la Communauté d'agglomération du sud Basse-Terre, ce matin. Vers 10 heures, la police judiciaire prenait possession des lieux afin de procéder à une perquisition. 4 personnes, parmi lesquelles le Directeur général des services de la CASBT ont été arrêtées.
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Une vingtaine de policiers de la Division économique et financière de la Direction interrégionale de la Police Judiciaire a investi ce matin les locaux de la Communauté d’agglomération. Une perquisition qui a provoqué un certain émoi parmi le personnel.
Ce soir, le Parquet de Basse-Terre confirme simplement l’interpellation de plusieurs fonctionnaires territoriaux et d’élus de la région. Des personnes qui seraient actuellement toujours en garde à vue.
Et ce n’est qu’à l’issue de la garde à vue qui pourrait se prolonger jusqu’à vendredi que l’on saura si la juge d’instruction en charge du dossier décidera d’éventuelles mises en examen assorties de conditions de sureté, comme un contrôle judiciaire ou un placement en détention provisoire.
Pour rappel, Lucette Michaux Chevry, la présidente de la CASBT, est déjà sous le coup d’une mise en examen depuis le 7 janvier 2016 pour détournement de fonds publics et trafic d’influence par personne en charge d’un mandat électif dans l’affaire de la rénovation de son appartement parisien.
Saisies et interpellations
Les enquêteurs se sont notamment arrêtés à la direction générale, où outre des documents, plusieurs unités centrales d’ordinateurs ont été saisies. Au moins 4 personnes ont été interpellées. Parmi elles, il y a Fred Madinécouty, le directeur général des services, il y aurait également son adjoint, une secrétaire mais également un élu communautaire.Ce soir, le Parquet de Basse-Terre confirme simplement l’interpellation de plusieurs fonctionnaires territoriaux et d’élus de la région. Des personnes qui seraient actuellement toujours en garde à vue.
4 chefs
Cette perquisition intervient dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le Parquet de Basse-Terre auprès d’un juge d’instruction pour les chefs suivants : détournements de fonds publics, association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée et blanchiment en bande organisée.Et ce n’est qu’à l’issue de la garde à vue qui pourrait se prolonger jusqu’à vendredi que l’on saura si la juge d’instruction en charge du dossier décidera d’éventuelles mises en examen assorties de conditions de sureté, comme un contrôle judiciaire ou un placement en détention provisoire.
Pour rappel, Lucette Michaux Chevry, la présidente de la CASBT, est déjà sous le coup d’une mise en examen depuis le 7 janvier 2016 pour détournement de fonds publics et trafic d’influence par personne en charge d’un mandat électif dans l’affaire de la rénovation de son appartement parisien.