Fermées pour certaines depuis le 22 février, les écoles de Petit-Bourg ne risquent pas de rouvrir de sitôt. Après la tentative d'une concertation entre la municipalité et le collectif "Lékol ti bou" pour envisager un retour des élèves à l'école, les négociations sont restées au point mort.
Les parents d’élèves ne décolèrent pas. Depuis le début du mouvement de grève de l’UTC-UGTG, le fonctionnement des treize écoles de Petit-Bourg a été perturbé. Certaines sont fermées depuis maintenant trois semaines. Dans d'autres établissements, c'est le service de restauration scolaire qui ne fonctionnait plus. Aujourd'hui, l'ensemble des établissements scolaires sont clos. Hier, mercredi 10 mars, Guy Losbar, le maire de Petit-Bourg a rencontré le collectif de parents d’écoles "Lékol ti bou" pour pallier ce problème.
Après la proposition de la municipalité d’une réouverture progressive de six établissements sur treize, les parents d'élèves ont voulu jouer la solidarité et souhaité la réouverture de l'ensemble des écoles. Finalement, aucune des deux parties n’a réussi à trouver un terrain d’entente.
Compte tenu de la désapprobation du collectif, la mairie de Petit-Bourg a décidé de ne pas donner suite à ce plan de reprise progressive, à travers un communiqué.
La réouverture de l’ensemble des écoles se fera quand toutes les conditions humaines, matérielles, sanitaires et de sécurité seront remplies.
Communiqué de la mairie de Petit-Bourg
A noter que certaines écoles ont été très dégradées depuis le mouvement de grève : huile sur les chaises des écoliers, cadenas sur les portes, serrures bloquées...
INFO | Demain, mercredi 10 mars 2021, le Maire Guy Losbar rencontrera le comité des parents d'élèves afin de faire le...
Publiée par Petit-Bourg, la ville qui bouge sur Mardi 9 mars 2021
Sur la page Facebook de la ville de Petit-Bourg, Guy Losbar déplore cette situation. Selon lui, l'UTG-UGTG veut laisser le conflit s'enliser en pénalisant les administrés et le personnel.
Je m'interroge sur les motivations de l'UTG-UGTG en grève depuis plus de deux semaines et qui se joue à quitter la table pour la quatrième fois en refusant de négocier [...] Je ne peux qu'exprimer mon indignation de voir la population, nos enfants et tous ceux qui bénéficient au quotidien des services publics assurés par la Ville ainsi pris en otage.