Déjà à plus de la moitié du Tour et normalement, nous en savons tous un peu plus sur l’Histoire notre île. Alors, à l’instar des coureurs que nous encourageons, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin ce vendredi 9 août.
Enfourchons notre vélocypède, jusqu’à Petit-Canal pour la 7ème étape du Tour.
Enfourchons notre vélocypède, jusqu’à Petit-Canal pour la 7ème étape du Tour.
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Il semblerait que la commune ait porté le nom de Mancenillier (du nom de l’arbre toxique souvent présent sur le littoral) avant de changer pour Petit-Canal au 18ème siècle. Ce qui se référerait à des canaux creusés par la population pour permettre le passage vers Morne-à-l’Eau. Durant la colonisation, les négriers débarquaient très souvent leurs cargaisons à Petit-Canal et la ville fut également un des centres de la production sucrière guadeloupéenne.
Aujourd’hui encore, subsistent les vestiges de cette époque que je vous invite à découvrir en vous y rendant : les moulins à vent, l’ancienne voie ferrée pour le transport de la canne à sucre, les marches des esclaves, la prison, Le musée de la vie d’Antan, etc.
N’hésitez pas !
Le gwo ka est une musique traditionnelle de la Guadeloupe créée durant l’esclavage par les esclaves et les marrons. En fait, le terme désigne tout à la fois le chant, la musique instrumentale et la danse. Au temps de l’esclavage, il s'agissait d'un espace culturel de résistance, d’expression et d’existence pure et simple face à des conditions de vie difficiles. Le Gwo Ka accompagnait, et accompagne toujours, les temps forts de la vie quotidienne (fêtes, enterrements, baptêmes…) ainsi que les manifestations (grèves, Carnaval,…).
Malgré les interdits et les sanctions, le Gwo Ka continue d’être joué. Durant la période post coloniale, il a longtemps jouit d'une mauvaise réputation mais il a survécu! Depuis 2014, il est même inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.En allant sur le site de Duval, on peut admirer le Fondal Ka, un ka de plus de 3 mètres de haut, et une allée honorant douze grands tambouyés Guadeloupéens. Véritable lieu historique et d’expression musicale, l’endroit accueille chaque année plusieurs manifestations.
L’espace Duval est construit sur le site même de l’ancienne usine du même nom. En 1844, l’industriel Daubrée fait construire l’une des premières usines centrales de Guadeloupe, séparant l’activité agricole et industrielle de la production cannière. Elle fut rachetée en 1929 avant d’être fermée.
Sur ce même site, en février 1925, six grévistes venus négocier le prix de leur production de cannes sont morts. Tués par les gendarmes à la suite d’un coup de feu tiré par l’un d’eux. Un monument y est érigé à leur mémoire.
N’hésitez pas !
Histoire en musique
Kaladja, Tumblak, Graj, Léwoz, Padjanbèl, Menndé, Woulé. Normalement, vous savez déjà ce dont nous allons parler. Dans le cas contraire...Le gwo ka est une musique traditionnelle de la Guadeloupe créée durant l’esclavage par les esclaves et les marrons. En fait, le terme désigne tout à la fois le chant, la musique instrumentale et la danse. Au temps de l’esclavage, il s'agissait d'un espace culturel de résistance, d’expression et d’existence pure et simple face à des conditions de vie difficiles. Le Gwo Ka accompagnait, et accompagne toujours, les temps forts de la vie quotidienne (fêtes, enterrements, baptêmes…) ainsi que les manifestations (grèves, Carnaval,…).
Malgré les interdits et les sanctions, le Gwo Ka continue d’être joué. Durant la période post coloniale, il a longtemps jouit d'une mauvaise réputation mais il a survécu! Depuis 2014, il est même inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.En allant sur le site de Duval, on peut admirer le Fondal Ka, un ka de plus de 3 mètres de haut, et une allée honorant douze grands tambouyés Guadeloupéens. Véritable lieu historique et d’expression musicale, l’endroit accueille chaque année plusieurs manifestations.
L’espace Duval est construit sur le site même de l’ancienne usine du même nom. En 1844, l’industriel Daubrée fait construire l’une des premières usines centrales de Guadeloupe, séparant l’activité agricole et industrielle de la production cannière. Elle fut rachetée en 1929 avant d’être fermée.
Sur ce même site, en février 1925, six grévistes venus négocier le prix de leur production de cannes sont morts. Tués par les gendarmes à la suite d’un coup de feu tiré par l’un d’eux. Un monument y est érigé à leur mémoire.