Des pièges à phéromones pour lutter contre les moustiques

Le constat est évident : les moustiques sont devenus résistants aux insecticides. L’Institut Pasteur de la Guadeloupe tente de mettre au point des pièges à phéromones, dans le cadre du projet MALIN contre les maladies infectieuses.
Vers de nouveaux moyens de lutte contre le moustique Aedes Aegypti. Des travaux sont menés depuis 2015 dans le cadre du projet MALIN (pour « maladies infectieuses en milieu insulaire tropical »). Un programme transversal qui implique dix institutions (de recherche scientifique, transfert d’innovations et surveillance des maladies). Financé essentiellement par l’Europe et la Région, ce projet porte sur le contrôle des maladies infectieuses à la fois humaines, végétales et animales. 
Et hier ont été présentés donc les travaux menés par l’Université des Antilles et l’Institut Pasteur sur la lutte anti-moustique, avec notamment des pièges à phéromones. 
©guadeloupe
Les premiers pièges à phéromones pourraient être obtenus d’ici 3 ans. Ce programme de recherche entre dans le cadre du projet MALIN (pour « maladies infectieuses en milieu insulaire tropical »). Une première tranche de 3 ans de ce projet MALIN s’est achevée fin 2017, avec un budget de 3,4 M€. La 2ème tranche est prévue jusqu’en 2020.Parallèlement à ces travaux de l’Institut Pasteur, l’Université des Antilles a conçu, elle, des prototypes d’écrans anti-moustiques adaptés au contexte tropical (pour protéger les futs d’eau).