Acquérir une concession funéraire, dans certaines communes cela peut prendre l'allure d'un parcours du combattant, tant le nombre de places est limité voire inexistant. A Lamentin par exemple, les deux hectares du cimetière communal avec ses 1000 places ne suffisent plus.
Vous ne pouvez pas donner une concession, c'est à dire enlever une dépouille, avant un certain nombre de délai pour donner à une autre famille. Donc, c'est le problème de la rotation avec les délais qui sont obligatoires. C'est un problème juridique.
Jocelyn Sapotille, maire du Lamentin
Pour pallier ce manque de place, un nouveau cimetière de 300 places sur 4000m2 va voir le jour, juste à côté de l'ancien. Il aura coûté plus d'un million d'euros, financés pour moitié par l'Etat via la DETR, la dotation d'équipement des territoires ruraux.
L'Etat avait compris effectivement que c'était le seul moyen d'accompagner le commune de Lamentin, c'était la DETR qui participe à hauteur de 50%. Et c'est grâce à cela que nous avons pu réaliser ce nouveau cimetière.
Jocelyn Sapotille maire du Lamentin
Pour optimiser la gestion de l'espace la municipalité du Lamentin a fait le choix d'une nouvelle organisation.
Le nouveau modèle c'est que; vous louez la concession mais vous achetez aussi le tombeau. Çà peut être une concession sur 15 ans ou une concession sur 30 ans. Ça facilite la trésorerie des communes, mais ça organise mieux le cimetière.
Jocelyn Sapotille, maire du Lamentin
Agrandir ou construire, en réalité, à terme, les municipalités devront toute mener une réflexion et trouver des solutions à cette pénurie de concessions.