Première journée de plaidoiries dans l'affaire de la gestion du CASBT

Depuis hier après-midi, 14 avocats se sont déjà succédés à la barre pour défendre leur client. La palme revenant à René Claude Monrose. L’ancien élu de Basse-Terre est en effet défendu par Me Chevry, Ezelin et Coralie. Pour autant, ces plaidoiries n’intéressent plus grand monde. Hormis l’un ou l’autre prévenu, les bancs de la salle des Assises restent désespérément vides.

Depuis hier après-midi donc, les 13 avocats s’échinent à démonter les réquisitions du ministère public. Réquisitions au demeurant très symboliques, vu les peines encourues.

Qu’importe, tous demandent la relaxe de leur client ou alors une peine équilibrée. Comprenez avec du sursis et sans peine complémentaire.

Tous dénoncent un dossier d’instruction mal ficelé. « Où sont les entreprises Getelec, Janky et Gaddarkhan pourtant citées dans ce dossier » s’interroge Me Diallo.

« Hormis Lucette Michaux Chevry, il n’y a ici que des petits. Or, il y a de nombreux fantômes dans ce dossier » ajoute Me Coralie

« La juge d’instruction n’a même pas pris la peine de vérifier le lien familial supposé entre Caroline Parize et Lucette Michaux Chevry » ajoute Me Plumasseau et de conclure:

On aurait pu espérer quelque chose de chiadé dans un dossier signalé

Me. Gérard Plumasseau

Reste à savoir si cet avis sera partagé par les trois magistrats composant le tribunal correctionnel.