Selon une enquête IPSOS Sopra Steria, 4 électeurs sur 10 ne savent pas encore pour qui voter lors de l'élection présidentielle.
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Premier enseignement du sondage IPSOS SOPRA STERIA, l'électorat français est indécis. 4 électeurs sur 10 ne savent pas encore pour qui ils iront voter. De plus, l'abstention pourrait dépasser le record de 2002 et atteindre 35%.
Si l'élection devait avoir lieu dimanche, l'hypothèse d'un duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour se profile un peu plus. Selon le sondage, les deux candidats font la course en tête, avec respectivement 25% et 24% des intentions de vote. François Fillon, lui, serait devancé avec 18% des suffrages, suivi de Jean-Luc Mélenchon (14%) et Benoît Hamon (12%).
Les autres candidatsne passeraient pas la barre des 5% : Nicolas Dupont-Aignan (3,5%), Jean Lassalle (1%), Philippe Poutou (1%), Natahlie Arthaud (1%), François Asselineau (0,5%), Jacques Cheminade (0,5%).
Or, selon le chercheur du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po), Serge Galam, dans Libération, l'abstention peut bénéficier aux candidats dont la base d'électeurs est la plus solide. "Pourquoi et comment Marine Le Pen peut gagner avec moins de 50% d’intentions de vote. Avec 76% de participation globale, une participation de 90% pour Le Pen mais seulement 42% d’intention de vote, elle gagne avec 50,07% si la participation pour son challenger est de 65%". Une élection de Marine Le Pen "par inadvertance" est possible.
Un flou, certainement alimenté par les ralliements tous azimuts enregistrés notamment par le candidat d'En Marche. Il devient par ailleurs urgent, au regard de ce sondage, pour les candidats et singulièrement Emmanuel Macron de cristalliser les votes. Il apparait aujourd’hui comme le plus fragile. Seule la moitié de ses électeurs sont sûrs, pour le moment de voter pour lui. Et ce qui inquiète par ailleurs, c’est sa capacité à constituer une majorité parlementaire en cas de victoire.
L'enquête dans son intégralité :
Si l'élection devait avoir lieu dimanche, l'hypothèse d'un duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour se profile un peu plus. Selon le sondage, les deux candidats font la course en tête, avec respectivement 25% et 24% des intentions de vote. François Fillon, lui, serait devancé avec 18% des suffrages, suivi de Jean-Luc Mélenchon (14%) et Benoît Hamon (12%).
Les autres candidatsne passeraient pas la barre des 5% : Nicolas Dupont-Aignan (3,5%), Jean Lassalle (1%), Philippe Poutou (1%), Natahlie Arthaud (1%), François Asselineau (0,5%), Jacques Cheminade (0,5%).
L'abstention, actrice de l'élection présidentielle
Toutefois, rien n'est figé, car l'absention pourrait jouer un rôle important dans cette élection. En effet, selon le sondage, seuls 65% des électeurs ont l'intention d'aller voter au premier tour, le 23 avril prochain (le 22 avril, en Guadeloupe), alors que cette élection mobilise davantage. Ce taux pourrait donc battre le record d'abstention du 21 avril 2012, qui était de 71,5%.Or, selon le chercheur du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po), Serge Galam, dans Libération, l'abstention peut bénéficier aux candidats dont la base d'électeurs est la plus solide. "Pourquoi et comment Marine Le Pen peut gagner avec moins de 50% d’intentions de vote. Avec 76% de participation globale, une participation de 90% pour Le Pen mais seulement 42% d’intention de vote, elle gagne avec 50,07% si la participation pour son challenger est de 65%". Une élection de Marine Le Pen "par inadvertance" est possible.
Des électeurs indécis
Le résultat du scrutin est d'autant plus incertain que 41% des personnes interrogées pour ce sondage affirment que leur vote pourrait changer d'ici le jour J, notamment les électeurs de Benoît Hamont et Emmanuel Macron.Un flou, certainement alimenté par les ralliements tous azimuts enregistrés notamment par le candidat d'En Marche. Il devient par ailleurs urgent, au regard de ce sondage, pour les candidats et singulièrement Emmanuel Macron de cristalliser les votes. Il apparait aujourd’hui comme le plus fragile. Seule la moitié de ses électeurs sont sûrs, pour le moment de voter pour lui. Et ce qui inquiète par ailleurs, c’est sa capacité à constituer une majorité parlementaire en cas de victoire.
L'enquête dans son intégralité :