Jusqu’à 1 000 microgrammes de résidus de chlordécone dans les œufs. Les denrées issues des jardins pollués par le pesticide sont les principales sources de contamination de la population. L’ANSES a rappelé aux députés ultramarins les résultats de sa récente étude
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Hier, la délégation Outre-mer de l’Assemblée Nationale a auditionné sur le sujet des représentants de l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail. On le sait, cet insecticide non biodégradable et très nocif pour la santé, est présent pour des siècles dans nos sols, nos rivières et dans la mer. Il peut ainsi se retrouver dans certaines denrées alimentaires, principale voie d’exposition pour la population. L’ANSES est revenue, devant les députés ultramarins, sur l’étude qu’elle a menée en 2017, et qui a permis d’identifier les populations à risque.
Et sur ces produits issus des circuits dits informels, les taux de contamination sont souvent très nettement supérieurs aux limites maximales autorisées (qu’il s’agisse des seuils actuels, ou des anciennes LMR. A l’issue de l’audition, la délégation des Outre-mers a voté une motion et auditionnera la ministre de la Santé le 21 février prochain.
VOIR (ou revoir) :
Jean-Luc Volatier, adjoint au directeur de l’évaluation des risques à l’ANSES
Et sur ces produits issus des circuits dits informels, les taux de contamination sont souvent très nettement supérieurs aux limites maximales autorisées (qu’il s’agisse des seuils actuels, ou des anciennes LMR. A l’issue de l’audition, la délégation des Outre-mers a voté une motion et auditionnera la ministre de la Santé le 21 février prochain.
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