Le projet de la majorité régionale de bus des mers prend forme

Le bus des mers devrait être lancé en fin d’année pour l’agglomération pointoise. 760 000 euros sont nécessaires selon Jean Bardail, le conseiller régional.
 
La mer comme voie de contournement des embouteillages, une idée évoquée depuis des années et qui se met en place doucement. La collectivité régionale annonce les premières dessertes dès la fin de cette année.
 

Plusieurs dessertes annoncées 

En août 2017, Ary Chalus, président de la Région annonçait que la collectivité entendait "expérimenter le bus des mers qui desservira Jarry, Pointe-à-Pitre, le Gosier, Petit-Bourg, dès le mois d'octobre et voir comment ça se passe pour l'étendre sur le nord Basse-Terre et le nord Grande-Terre."
L’agglomération pointoise serait la première a en bénéficier. Un budget prévisionnel de 760 000 euros a été annoncé par Jean Bardail, président des infrastructures et transports.
Des liaisons entre Bergevin et la Darse, le Memorial ACTe et l'Université des Antilles, à Pointe-à-Pitre, seront testées sur une période de 6 mois à 1 an, grâce à deux navettes de 50 passagers chacune. 

Jean Bardail


A (re) voir le reportage d'Hervé Pédurand diffusé le 11 juillet 2018 : 
©guadeloupe
Ce projet n'est pas nouveau. Il y a 17 ans déjà, la compagnie de bus maritime avait déjà ce projet. Finalement laissé de côté. 
 

Convaincre les Guadeloupéens de laisser leur voiture

La Région Guadeloupe mise sur la nécessité de désengorger les routes pour faire entendre cette idée. Pour Jean Bardail, ce projet s'inscrit dans le cadre du "plan pluriannuel d'investissement de la collectivité comme le contournement de la route de Sainte-Marie, à Capesterre Belle-Eau, ou celui de Wonche-Beausoleil, à Baie-Mahault ou du problème de la Boucan, à Sainte-Rose et de la voie pendulaire du Gosier". Il viendrait en complément des lignes interurbaines routières déjà existantes. 

Chaque jour, 100 000 Guadeloupéens utilisent leur voiture pour se déplacer. Il semble que la première difficulté soient de convaincre la population de quitter les routes pour la mer.