Quand l'eau monte... on oublie qu'il y a des risques.

A Salle d'Asile (Abymes), on ne voyait plus le ponton... mais plusieurs conducteurs ont quand même traversé.
Elle monte si souvent... Au moindre épisode pluvieux, l'eau inonde plusieurs secteurs de Guadeloupe. Aux même endroits, encore et encore. Or, depuis une semaine, en ce début de mois de novembre 2018, les précipitations sont incessantes. La population s'en accommode, mais parfois prend des risques...
Bien sûr qu'à chaque épisode pluvieux, les Guadeloupéens ne peuvent pas stopper leurs activités.
Alors, malgré les inondations ça et là, ils prennent leurs véhicules, subissent les embouteillages inhabituels, dus aux conditions météo et à leurs conséquences et franchissent parfois des zones submergées.
Les piétons, quant à eux, slaloment entre les véhicules quand les trottoirs sont impraticables ; les plus téméraires se risquent à mettre les pieds dans l'eau.

Voici quelques exemples de situations et comportements ubuesques et dangereux, mais qui finalement se répètent, chez nous... faute d'autres solutions ?
Nota bene: il existe un autre itinéraire, pour accéder à la section salle d'Asile, aux Abymes.

Outre les risques pour sa vie, quand il y a du courant sur un gué et que l'on s'y aventure malgré tout, les voitures sont aussi mises à rude épreuve.

Faisons le point avec un garagiste. A quel type de panne un automobiliste expose son véhicule, lorsqu'il franchi une zone inondée ?
La réponse nous est donnée par Mathieu BOULOGNE, Gérant d'un garage basé à Jarry/Baie-Mahault :