La souveraineté alimentaire, en clair, c'est augmenter et diversifier la production locale, afin de favoriser la consommation des produits du terroir.
En Guadeloupe, l'un des freins majeurs à cette souveraineté alimentaire, c'est justement l'insuffisance de diversification des cultures, conjugué à l'importation massive, qui manque de réglementation.
Alex Bandou, Agriculteur
Une Guadeloupe souveraine sur le plan alimentaire, pour les experts, c’est possible. Mais cela nécessite bon nombre d’ajustements, notamment l’accompagnement des acteurs vers ce changement de production et de consommation.
Pamela Obertan Maître de conférences en Sciences Politiques
Une politique forte, basée sur une stratégie habile, c’est l’objectif du département, qui souhaite d’ici les années à venir, atteindre au moins 70% de souveraineté alimentaire.
Adrien Baron Vice Président du Conseil Départemental
L’ensemble des acteurs refusent l’idée de voir l’urbanisation prendre l’ascendant économique au détriment de l’évolution des terres agricoles.