La noix de coco, l'un des symboles de la Guadeloupe. Chacun vient s'offrir son eau car tous connaissent ses bienfaits. Mais qu'adviennent-ils de ces coques de noix de coco ?
Olivier, vendeur d'eau de cocos
Et pourtant, des milliers de ces coques de noix de coco sont jetés dans la nature. Un danger pour l'environnement. Un déchet pour Olivier mais une ressource pour Teddy Belgrain alias Pepito. Depuis cinq mois, Pepito est à fond sur le développement des coques de coco. Parmi ses poules dans les terres de Sainte-Anne, cet autodidacte a stocké des tonnes de coques de coco afin de les transformer en charbon depuis une petite unité de séchage.
Teddy Belgrain alias "Pépito", artisan transformateur
Un processus suivi de très près par Colette. Une maman très impliquée mais intriguée à l'entame du projet.
Colette Belgrain, mère de Teddy Belgrain
Cette unité de séchage encore très artisanale est la première avec lequel le transformateur a commencé la transformation.
Teddy Belgrain alias "Pépito", artisan transformateur
Le résultat est riche en carbone. Un préalable à la transformation en charbon pour filtrer l'eau par exemple.
Teddy Belgrain alias "Pépito", artisan transformateur
Grâce à la nouvelle machine, le produit est refroidi, broyé et moulé en briquettes mais Pepito a choisi de ne pas montrer le processus.
Teddy Belgrain alias "Pépito", artisan transformateur
Un combustible économique et écologique et Pepito en produit une cinquantaine de kilos par semaine. Il pourrait en produire des tonnes car la production de noix de coco est en forte hausse en Guadeloupe. En 2017, l'archipel produisait 18 tonnes de noix de coco par an, une production qui s'est largement accélérée depuis.