Ce matin, les membres de l'association Rebelle étaient mobilisés en soutien à Wendy Zébo qui a été reçue par le président de l'université des Antilles... Le doyen Eustase Janky a annoncé hier que les analyses graphologiques vont à l’encontre de la version de la jeune étudiante.
•
Un appel à la grève au Campus de Fouillole est suivi depuis 6 heures, ce matin... Un mouvement a été lancé par plusieurs organisations syndicales et le journal Rebelle, en soutien à Wendy Zébo. Cette étudiante, en 1ère année de droit est en conflit avec l'université des Antilles depuis plusieurs semaines déjà.
L'étudiante en droit affirme avoir remis sa copie au professeur, lors de son examen de rattrapge. Elle reconnaît toutefois avoir oublié de signer la feuille de présence, où son nom n'apparaîtrait pas. Autre problème, sa copie disparaît.
Lors des résultats, elle découvre sa note, un zéro pour absence injustifiée. Elle décide alors de porter réclamation. La jeune femme explique avoir retrouvé sa copie par terre, dans un bureau de l'administration. Sa note 17,5/20. L'université ne reconnaît pas ce résultat.
Interrogée ce matin par Ludivine Guiolet-Oulac, Wendy persiste, et le clame inlassablement : "je ne suis pas une menteuse".
Il leur est difficile de soutenir la jeune femme. Pour eux, elle devrait tout simplement accepter de refaire sa première année de droit.
Elle a demandé des pièces justificatives : la feuille d'émargement de son examen de rattrapage, fin juin, pour son avocat. Ainsi que l'expertise graphologique pratiquée à la demande de la direction de la faculté. Requête refusée par le professeur Eustase Janky, qui lui a précisé que c'était son avocat qui devait faire cette requête. Dans ce cas, elle pourrait avoir accès aux documents.
Visiblement, tout laisse à penser que c'est la justice qui devra trancher cette affaire.
L'étudiante en droit affirme avoir remis sa copie au professeur, lors de son examen de rattrapge. Elle reconnaît toutefois avoir oublié de signer la feuille de présence, où son nom n'apparaîtrait pas. Autre problème, sa copie disparaît.
Lors des résultats, elle découvre sa note, un zéro pour absence injustifiée. Elle décide alors de porter réclamation. La jeune femme explique avoir retrouvé sa copie par terre, dans un bureau de l'administration. Sa note 17,5/20. L'université ne reconnaît pas ce résultat.
"Je ne suis pas une menteuse"
Réunis devant les bureaux de l'administration générale de la faculté, les soutiens de la jeune fille se sont rassemblés autour de la jeune femme. Lundi soir, dans le journal télévisé de Guadeloupe La 1ère, le président de l'université des Antilles, Eustase Janky a annoncé avoir fait appel à un graphologue, pour analyser la copie de Wendy. Selon lui, l'expertise établit que le professeur de droit n'a pas corrigé la copie. Et va même plus loin en précisant que Wendy a vraisemblablement apposé, elle-même, une note.Interrogée ce matin par Ludivine Guiolet-Oulac, Wendy persiste, et le clame inlassablement : "je ne suis pas une menteuse".
Le combat de Wendy ne fait pas l'unanimité
Et cette mobilisation ne fait pas l'unanimité. Si Wendy bénéficie du soutien de camarades, du journal Rebelle, d'organisations syndicales, d'autres étudiants ne comprennent pas sa démarche. Certains doutent également de sa version des faits.Il leur est difficile de soutenir la jeune femme. Pour eux, elle devrait tout simplement accepter de refaire sa première année de droit.
Vers une solution judiciaire ?
L'étudiante a été reçue par l'administration, peu après 11h30, ce mardi, accompagnée de sa mère. Une rencontre qui a tourné court. Au bout d'une quinzaine de minutes, Wendy Zébo est sortie furieuse de la salle de réunion.Elle a demandé des pièces justificatives : la feuille d'émargement de son examen de rattrapage, fin juin, pour son avocat. Ainsi que l'expertise graphologique pratiquée à la demande de la direction de la faculté. Requête refusée par le professeur Eustase Janky, qui lui a précisé que c'était son avocat qui devait faire cette requête. Dans ce cas, elle pourrait avoir accès aux documents.
Visiblement, tout laisse à penser que c'est la justice qui devra trancher cette affaire.