Rentrée scolaire 2024 : quatre niveaux par classe suite à une fermeture dans l'école Belair à Capesterre-Belle-eau

L'école Belair ce lundi 9 septembre 2024, suite à la fermeture de classe
Les parents d'élèves de l'école Belair à Capesterre-Belle-Eau sont en colère suite à la fermeture d'une classe lors de cette rentrée 2024. Une fermeture qui a pour conséquence de répartir huit niveaux sur deux classes. Inadmissible pour les parents qui sont soutenus dans leur mobilisation par la mairie. Une chance ppour le rectorat.

Des parents d'élèves en colère se sont rassemblés, ce lundi matin, devant l'école primaire de Belair à Capesterre-Belle-Eau. Une semaine après la rentrée scolaire, ils refusent qu'une classe soit supprimée dans l'école. Déjà l'an passé, le même scénario s'était produit mais la classe avait finalement été maintenue. Or les conséquences sont importantes puisque huit niveaux sont répartis sur deux classes, soit quatre niveaux par classe. "Beaucoup trop pour un enseignement de qualité" estiment les parents, comme Diana Dherbois qui les représente.

Diana Dherbois, parent d'élève ©Ludivine Guiolet-oulac et Ludovic Gaydu - Guadeloupe la 1ère

Dans leur mobilisation, les parents ne sont pas seuls, la mairie est à leurs côtés, comme l'an passé où une fermeture était déjà envisagée. 

Annick Choisy, adjointe au maire de Capesterre-Belle-Eau ©Ludivine Guiolet-Oulac et Ludovic Gaydu - Guadeloupe la 1ère

Pour le SPEG Guadeloupe, le discours du Rectorat est toujours le même, la baisse de la démographie entraîne forcément des fermetures de classe. Mais dans le cas de Belair, quatre niveaux par classe c'est beaucoup trop.

Jean Dernault, secrétaire général du SPEG ©François-Joseph Ousselin et Bruno Pansiot-Villon - Guadeloupe la 1ère

Les multiniveaux une chance selon le rectorat

Les parents d'élèves sont actuellement au rectorat pour tenter de faire changer les choses. Mais pour la direction académique des services de l'éducation nationale (DASEN), les multiniveaux contrairement aux idées reçues peuvent être une chance pour les élèves. C'est ce que défend Gérard Jock, le directeur académique.

Gérard Jock, directeur académique des services de l'éducation nationale ©François-Joseph Ousselin et Bruno Pansiot-Villon - Guadeloupe la 1ère

Globalement défend le rectorat ces 10 dernières années, il y a eu 25% d'effectifs en moins dans l'académie de Guadeloupe et seulement 6% de suppression de postes. Résultat un taux d'encadrement bien supérieur au niveau national.

Gérard Jock, directeur académique des services de l'éducation nationale (DASEN) ©François-Joseph Ousselin et Bruno Pansiot-Villon - Guadeloupe la 1ère