La gendarmerie de Guadeloupe a livré quelques détails concernant la capture d'Henry Reagan, qui s'était évadé du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, le 18 juillet dernier. L'homme était caché en pleine forêt. Il vivait dans un camp de fortune.
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Les services de gendarmeries de Guadeloupe ont dévoilé de nouveaux détails sur la capture d'Henry Reagan. Dès l'évasion du Sainte-Lucien et d'Orvel Peters, de Saint-Vincent, dans la nuit du 17 au 18 juillet dernier, une alerte est lancée par les forces de l'ordre.
Malgré un important dispositif mis en place, ils ne sont pas appréhendés.
Toutefois, l'enquête de la gendarmerie ne s'est pas arrêtée là...
Une soixante d'hommes compose ce dispositif : des escadrons de gendarmerie mobile, le peloton de surveillance et d’intervention de Pointe-à-Pitre et la brigade de Sainte-Rose. Ils sont appuyés de l'équipe cynophile de Saint-Claude ainsi que d'une antenne du GIGN qui suit de près un élément de reconnaissance composé également de militaires de cette unité. La zone est bouclée...
Au moment du lancement de l'opération et de l’arrivée sur le campement, les gendarmes s'aperçoivent qu'Henry Reagan a disparu. Il a tenté de fuir mais tombe rapidement sur le dispositif de bouclage qui l’interpelle sans violence. Il est alors remis aux enquêteurs de la section de recherches avant d'être présenté au magistrat.
Aujourd’hui, l’enquête se poursuit, toujours sous la direction d’un juge d’instruction, pour localiser et interpeller Orwel Peters qui est toujours en fuite.
La gendarmerie invite la population à maintenir sa vigilance et à la contacter au besoin en appelant le 17.
A voir le reportage de Rémi Senneville et Cédric Métairon :
Malgré un important dispositif mis en place, ils ne sont pas appréhendés.
Toutefois, l'enquête de la gendarmerie ne s'est pas arrêtée là...
Une piste fiable venue d'un citoyen
C'est la section de recherches de gendarmerie de Pointe-à-Pitre qui est en charge de l'affaire. Et c'est la vigilance d'un citoyen qui leur permettra de faire une avancée intéressante. Parmi tous les renseignements collectés par les gendarmes, l'homme leur fait part d'un campement en pleine forêt. Il guide les enquêteurs à la découverte de ce camp de fortune situé à Sainte-Rose et qui pourrait abriter au moins un des fugitifs. "Isolé, situé en pleine zone boisée et sur un flanc de montagne, ce terrain est particulièrement favorable pour s’y dissimuler" explique la gendarmerie.Une soixante d'hommes sur le terrain
Certain de tenir une piste fiable, le commandant de gendarmerie de la Guadeloupe ordonne donc le mardi 29 août, la mise en place d’un dispositif d’interpellation.Une soixante d'hommes compose ce dispositif : des escadrons de gendarmerie mobile, le peloton de surveillance et d’intervention de Pointe-à-Pitre et la brigade de Sainte-Rose. Ils sont appuyés de l'équipe cynophile de Saint-Claude ainsi que d'une antenne du GIGN qui suit de près un élément de reconnaissance composé également de militaires de cette unité. La zone est bouclée...
Au moment du lancement de l'opération et de l’arrivée sur le campement, les gendarmes s'aperçoivent qu'Henry Reagan a disparu. Il a tenté de fuir mais tombe rapidement sur le dispositif de bouclage qui l’interpelle sans violence. Il est alors remis aux enquêteurs de la section de recherches avant d'être présenté au magistrat.
Aujourd’hui, l’enquête se poursuit, toujours sous la direction d’un juge d’instruction, pour localiser et interpeller Orwel Peters qui est toujours en fuite.
La gendarmerie invite la population à maintenir sa vigilance et à la contacter au besoin en appelant le 17.
A voir le reportage de Rémi Senneville et Cédric Métairon :