La police de la sécurité du quotidien, police de proximité promise par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, commencera à être mise en place dès la fin de l'année, annonce le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.
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C'était une promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron. La police de proximité devrait être mise en place dès la fin de l'année 2017. L'annonce a été faite par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, dans une interview au Figaro, mercredi.
Le Président de la République a lui, tout de même annoncé son intention de créer 10 000 postes au sein des forces de l'ordre durant son mandat.
La police de proximité est mise en place en 1998, par le gouvernement de Lionel Jospin, pour réduire la délinquance et favoriser le "vivre ensemble".
En 2003, lors d'un déplacement à Toulouse, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, avait ridiculisé la police de proximité, affirmant que les policiers n'étaient pas des travailleurs sociaux et que la police n'était "pas là pour organiser des matchs de rugby dans les quartiers mais pour arrêter les délinquants !". Il supprime le dispositif la même année.
Le SGP Police Force Ouvrière a réagi à l'annonce de Gérard Collomb. Le syndicat estime qu'il faut d’abord régler le problème des effectifs avant d’envisager le retour de la police de proximité. Les organisations réclament, depuis de nombreuses années, des effectifs suffisant pour accomplir leurs missions. Les annonces de restrictions budgétaires ne laissent pas présager une amélioration.
La police de proximité, éternel débat
Ce point, qui a longtemps été source de divergences entre la gauche et la droite, est présenté comme un facteur d'apaisement entre jeunes et police dans les quartiers difficiles. Gérard Collomb n'a toutefois pas précisé les effectifs, ni le budget alloué à ce retour à la police de proximité.Le Président de la République a lui, tout de même annoncé son intention de créer 10 000 postes au sein des forces de l'ordre durant son mandat.
La police de proximité est mise en place en 1998, par le gouvernement de Lionel Jospin, pour réduire la délinquance et favoriser le "vivre ensemble".
En 2003, lors d'un déplacement à Toulouse, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, avait ridiculisé la police de proximité, affirmant que les policiers n'étaient pas des travailleurs sociaux et que la police n'était "pas là pour organiser des matchs de rugby dans les quartiers mais pour arrêter les délinquants !". Il supprime le dispositif la même année.
Méfiance des syndicats de police en Guadeloupe
Chez nous, les syndicats sont assez réservés sur le retour de la police de proximité.Le SGP Police Force Ouvrière a réagi à l'annonce de Gérard Collomb. Le syndicat estime qu'il faut d’abord régler le problème des effectifs avant d’envisager le retour de la police de proximité. Les organisations réclament, depuis de nombreuses années, des effectifs suffisant pour accomplir leurs missions. Les annonces de restrictions budgétaires ne laissent pas présager une amélioration.
Laurence Uri, secrétaire départementale adjointe de l’Unité SGP Police Force Ouvrière