S'il ne s'était pas engagé à venir à Saint Martin, Emmanuel Macron ne serait peut-être pas venu à Saint Barthélemy. Une collectivité différente de toutes celles qu'il vient de visiter puisqu'à Saint Barth, l'habitude est de toujours chercher à s'aider soi-même, sans attendre des autres
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Du reste, Emmanuel Macron pourrait se servir de l'image de Saint Barthélemy comme exemple de ce qu'il aura prôné durant ces cinq derniers jours dans les autres îles des Antilles Françaises. Mais l'esprit Saint Barth a souvent été dépeint comme une forme d'arrogance et Bruno Magras, le Président de cette Collectivité s'est souvent vu qualifier de tous les noms par la presse nationale.
Historiquement, l'île s'est toujours souvenue de l'époque où elle n'était qu'un rocher oublié de tous, et particulièrement de la terre d'origine de ses habitants, la France. Un temps sous le drapeau de la Suède, elle a appris à ne dépendre que d'elle-même.
Son développement économique et ses choix pour le tourisme de haute gamme lui ont conféré un cachet qui est l'un de ses principaux arguments économiques. A cela s'ajoute son choix de devenir un PTOM (*), un statut qui lui permet de ne pas être assujettie aux réglementations européennes
Face au cyclone Irma l'an dernier, et malgré des dégâts matériels réels, Saint Barthélemy s'organise pour relancer sa vie économique sans perdre de temps. Dés le mois d'octobre 2017, les premiers travaux de reconstruction sont lancés et à la fin de ce mois de septembre 2018, plus 60% des chantiers ont été menés à bien.
C'est donc dans ce contexte où l'histoire se mêle à l'économie pour expliquer l'état d'esprit des Saint Barths, que le Président de la République et les ministres qui l'accompagnent s'apprêtent à accomplir le dernier acte de cette visite présidentielle. Quelques heures pour appliquer la méthode d'Emmanuel Macron : Voir, écouter, comprendre
(*) Le statut de « pays et territoire d’outre-mer » concerne 26 pays et territoires relevant constitutionnellement de quatre des Etats membres de l’Union européenne : le Danemark, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Si leurs ressortissants disposent de la citoyenneté européenne, ces pays ne font pas partie du territoire de l’UE et donc ne sont pas soumis au droit européen. Le traité de Lisbonne de 2009 leur confère le statut de pays associés, visant à soutenir leur développement économique et social.
Pour la France, il s’agit de la Nouvelle-Calédonie et ses dépendances, de la Polynésie française, de Saint-Pierre-et-Miquelon, des Terres australes et antarctiques françaises, de Wallis et Futuna et, depuis 2012, de Saint-Barthélemy.
Historiquement, l'île s'est toujours souvenue de l'époque où elle n'était qu'un rocher oublié de tous, et particulièrement de la terre d'origine de ses habitants, la France. Un temps sous le drapeau de la Suède, elle a appris à ne dépendre que d'elle-même.
Son développement économique et ses choix pour le tourisme de haute gamme lui ont conféré un cachet qui est l'un de ses principaux arguments économiques. A cela s'ajoute son choix de devenir un PTOM (*), un statut qui lui permet de ne pas être assujettie aux réglementations européennes
Face au cyclone Irma l'an dernier, et malgré des dégâts matériels réels, Saint Barthélemy s'organise pour relancer sa vie économique sans perdre de temps. Dés le mois d'octobre 2017, les premiers travaux de reconstruction sont lancés et à la fin de ce mois de septembre 2018, plus 60% des chantiers ont été menés à bien.
C'est donc dans ce contexte où l'histoire se mêle à l'économie pour expliquer l'état d'esprit des Saint Barths, que le Président de la République et les ministres qui l'accompagnent s'apprêtent à accomplir le dernier acte de cette visite présidentielle. Quelques heures pour appliquer la méthode d'Emmanuel Macron : Voir, écouter, comprendre
(*) Le statut de « pays et territoire d’outre-mer » concerne 26 pays et territoires relevant constitutionnellement de quatre des Etats membres de l’Union européenne : le Danemark, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Si leurs ressortissants disposent de la citoyenneté européenne, ces pays ne font pas partie du territoire de l’UE et donc ne sont pas soumis au droit européen. Le traité de Lisbonne de 2009 leur confère le statut de pays associés, visant à soutenir leur développement économique et social.
Pour la France, il s’agit de la Nouvelle-Calédonie et ses dépendances, de la Polynésie française, de Saint-Pierre-et-Miquelon, des Terres australes et antarctiques françaises, de Wallis et Futuna et, depuis 2012, de Saint-Barthélemy.