La situation sanitaire a obligé Saint Barthélemy à se conformer à la règle des motifs impérieux. Mais une règle qui a eu un impact très fort sur une île qui vit essentiellement du tourisme et particulièrement des Américains. Aujourd'hui, tout est déjà prêt pour les accueillir à nouveau
Si l’arrivée à Saint Barthélémy est toujours aussi spectaculaire, en revanche, le nombre de mouvements d’avions a singulièrement diminué. Le retour des motifs impérieux le 2 février a entrainé une baisse importante du nombre de passagers.
-51% à l’issue du 1er trimestre, -51% par rapport à la même période en 2019, année de référence.
Et la tendance est identique sur le port de Gustavia, l’autre porte d’entrée de l’île. Le trafic des ferries qui assurent la liaison avec Saint Martin baisse de plus de 40 %. Pour la grande plaisance, c’est encore pire. Oublié l’effervescence du dernier Nouvel An et ses 277 voiliers et super-yachts, la fréquentation s’est effondrée de 60%.
De fait, c’est toute l’activité touristique de l’île qui en pâtit une nouvelle fois, après une année 2020 déjà très en dents de scie pour cause de COVID19.
Nils Dufau, président de l’office du tourisme territorial
Aujourd’hui, toute l’île n’attend qu’une chose. La levée des motifs impérieux. Annoncée pour le 9 juin prochain, cette mesure devrait permettre le retour de la clientèle.
Maryse Chillan, artisan taxi
Nils Dufau, président de l’office du tourisme territorial
Plusieurs établissements hôteliers de l’île annoncent déjà des taux de remplissage de plus de 70 % pour les prochaines semaines. Un chiffre à confirmer. Tout dépendra de l’évolution de la situation sanitaire.