Jeudi 24 mai, 5 prévenus comparaissaient pour des faits d’escroquerie, escroquerie en bande organisée et recel de bien provenant d’une escroquerie, devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin. Ils auraient extorqué plus de 300 000 euros à un homme, sans domicile fixe.
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Cinq personnes comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin, jeudi 24 mai pour escroquerie et escroquerie en bande organisée recel de bien provenant d’une escroquerie. Ils auraient dérobé la coquette somme de 350 000 euros à un sans domicile fixe.
Et c'est un employé de l'établissement, guichetier, qui, le premier, extorquera de l'argent à la victime. C'est à son comptoir que SB vient régulièrement effectuer des retraits de 100 euros, selon le Pelican. Pour entretenir sa "jeune maîtresse très exigeante", selon son avocate, le guichetier imite la signature de SB et utilise une photocopie de sa pièce d'identité pour, à son tour, retirer 73 fois, des sommes sur le compte de la victime, soit 59 000 euros entre novembre 2013 et mars 2014.
Mais ce guichetier n'est pas le seul employé malhonnête auquel à eu affaire SB. Un agent de sécurité, également de la Poste au courant de la somme reçue après la vente du terrain, a lui aussi extorqué une somme considérable.
Selon un employé de la banque, il aurait eu connaissance des identifiants de SB pour se connecter à son compte en ligne - étant présent lors de la création de celui-ci. Il fait alors appel à un ancien collègue, en Guadeloupe. Et avec lui, ils élaborent un plan pour voler l'argent de la victime. Le complice fait 36 virements sur son compte, pour un montant total de 120 000 euros. Les deux hommes se partagent l'argent acquis frauduleusement et ne se refusent rien : voiture de luxe, vacances...
Mais l'agent de sécurité ne s'arrête pas là. Il demande également à son ancienne compagne de recevoir de l'argent, pour le lui reverser. 37 virements, pour un total de 118 600 euros.
En moins de 6 mois, il réussit à voler près de 220 000 euros à SB...
En août 2014, SB réalise alors que son compte bancaire est vide. Il décide de porter plainte à la gendarmerie.
Le guichetier, poursuivi pour escroquerie, licencié, quitté par sa femme et sa maîtresse, encourt une peine de 3 ans de prison dont dix-huit mois fermes, une mise à l'épreuve de la même durée et l'obligation d’indemniser son ancien employeur. Le Parquet a également requis une interdiction définitive d’exercer une profession de chargé de clientèle, impliquant des maniements de fonds.
Les trois autres prévenus sont, eux, poursuivis pour escroquerie en bande organisée.
L'agent de sécurité pourrait écoper de 4 ans de prison dont un an de sursis, une mise à l’épreuve durant trois ans et l’obligation d’indemniser sa victime.
Son argent attise toutes les convoitises
La victime, SB, originaire de Saint-Thomas, réside à Saint-Martin, selon le Soualiga Post. En 2013, il vend un terrain, situé à Saint-Barthélemy. Il empoche la modique somme de 359 111 euros. Somme qui est virée sur son compte de la Banque postale. Sans domicile fixe, toxicomane et aloccolique, l'homme vit avec peu, retirant de l'argent en cas de besoin.Et c'est un employé de l'établissement, guichetier, qui, le premier, extorquera de l'argent à la victime. C'est à son comptoir que SB vient régulièrement effectuer des retraits de 100 euros, selon le Pelican. Pour entretenir sa "jeune maîtresse très exigeante", selon son avocate, le guichetier imite la signature de SB et utilise une photocopie de sa pièce d'identité pour, à son tour, retirer 73 fois, des sommes sur le compte de la victime, soit 59 000 euros entre novembre 2013 et mars 2014.
Mais ce guichetier n'est pas le seul employé malhonnête auquel à eu affaire SB. Un agent de sécurité, également de la Poste au courant de la somme reçue après la vente du terrain, a lui aussi extorqué une somme considérable.
Selon un employé de la banque, il aurait eu connaissance des identifiants de SB pour se connecter à son compte en ligne - étant présent lors de la création de celui-ci. Il fait alors appel à un ancien collègue, en Guadeloupe. Et avec lui, ils élaborent un plan pour voler l'argent de la victime. Le complice fait 36 virements sur son compte, pour un montant total de 120 000 euros. Les deux hommes se partagent l'argent acquis frauduleusement et ne se refusent rien : voiture de luxe, vacances...
Mais l'agent de sécurité ne s'arrête pas là. Il demande également à son ancienne compagne de recevoir de l'argent, pour le lui reverser. 37 virements, pour un total de 118 600 euros.
En moins de 6 mois, il réussit à voler près de 220 000 euros à SB...
En août 2014, SB réalise alors que son compte bancaire est vide. Il décide de porter plainte à la gendarmerie.
Les réquisitions du Parquet
Si La Poste a remboursé la victime dans le cas du guichetier, elle s'est aussi portée partie civile, réclamant le montant de la somme à son employé, ainsi que 2 000 euros pour le préjudice moral.Le guichetier, poursuivi pour escroquerie, licencié, quitté par sa femme et sa maîtresse, encourt une peine de 3 ans de prison dont dix-huit mois fermes, une mise à l'épreuve de la même durée et l'obligation d’indemniser son ancien employeur. Le Parquet a également requis une interdiction définitive d’exercer une profession de chargé de clientèle, impliquant des maniements de fonds.
Les trois autres prévenus sont, eux, poursuivis pour escroquerie en bande organisée.
L'agent de sécurité pourrait écoper de 4 ans de prison dont un an de sursis, une mise à l’épreuve durant trois ans et l’obligation d’indemniser sa victime.