Un poulet bio fermier à 51 euros à Saint-Martin, provoque indignation et incompréhension sur les réseaux sociaux. Le magasin qui l'a vendu invoque les frais de transport et l'absence de production locale pour expliquer ce prix aussi élevé.
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Les tarifs pratiqués Outre-mer choquent souvent comparés à ceux de l'Hexagone. Récemment, c'est le prix d'un poulet bio fermier à Saint-Martin qui a suscité une vague d'incompréhension sur la toile. L'enseigne concernée a reconnu que le poulet a bien été vendu à ce prix. Un prix très élevé qui s'explique selon elle, par le coût exorbitant de l'avion et des frais de fret.
Ainsi pour le fret frais, le commerçant peut payer 220 euros au prix au kilo. Et puis l'absence de production locale forte est également montrée du doigt par les commerçants de l'île.
Fabrice HOUET Gérant du Monoprix de Saint-Martin
Julien GUMBS Président du Conseil Economique, social et culturel (CESC) Chargé de la mission agriculture
Ainsi pour le fret frais, le commerçant peut payer 220 euros au prix au kilo. Et puis l'absence de production locale forte est également montrée du doigt par les commerçants de l'île.
A voir le reportage d'hervé Pédurand à Saint-Martin dans lequel répondent :Bonjour @ULesCommercants. N'avons nous pas des filières d'élevage aux #Antilles #Guyane pour importer par avion des poulets facturés 51 euros alors que 20% des antillais et 45% des guyanais vivent avec moins de 420 euros par mois ?? #écocide #viechère #pwofitasyon pic.twitter.com/SVTrq0E9H0
— Gabriel Serville (@GabrielServille) January 16, 2020
Fabrice HOUET Gérant du Monoprix de Saint-Martin
Julien GUMBS Président du Conseil Economique, social et culturel (CESC) Chargé de la mission agriculture