Court-métrage, maisons de protection, maisons d'accueil... Saint-Martin mobilisée dans la lutte contre les violences conjugales

Image du Court-métrage "Les violences conjugales" - Réal. : Paul Artworks - novembre 2021
La violence conjugale et intrafamiliale est en augmentation à St-Martin. Le phénomène s'est accentué après le passage de l'ouragan Irma, en 2017 et lors de la crise sanitaire. Un film a été réalisé, pour informer et, surtout, pour pousser les victimes à réagir. Dès lors, elles seront accompagnées.

Ceci est un extrait d'un court-métrage réalisé par Paul Artworks et produit par Trait d'Union - France Victimes, à l'occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, en novembre 2021. Ce film se termine par des messages adressés directement aux victimes, afin qu'ils (elles) sachent comment réagir et vers qui se tourner, s'ils (elles) étaient confronté(e)s à des comportements répréhensibles, portant atteinte à leur personne, psychologiquement ou physiquement.

Les violences conjugales portées à l'écran

Cette production sera diffusée dans les établissements scolaires de Saint-Martin, en guise de précieuse contribution à la lutte, contre les violences conjugales et intrafamiliales, que mènent plusieurs acteurs publics et associatifs.

Le fait est que les violences conjugales sont en augmentation, depuis le passage de l'ouragan Irma, en septembre 2017, puis encore depuis le début de la crise sanitaire. Un risque accru, sur le territoire, du fait de la présence de nombreux étrangers qui pourraient aussi souffrir d'isolement, car éloignés de leur famille.

Face à ce phénomène, les opérateurs conjuguent leurs moyens. C'est ainsi qu'est née la "Maison de protection des familles", au sein d'une caserne de gendarmerie, où trois professionnels sont dédiés à l'accueil des victimes et, le cas échéant, de leurs enfants.

A (re)voir, à ce sujet, le reportage d'Hervé Pédurand et Ronhy Malety :

Saint-Martin se mobilise contre les violences faites aux femmes ©Hervé Pédurand et Ronhy Malety - Guadeloupe La 1ère

 

Des maisons d'accueil pour souffler

Dénoncer et se révolter est salvateur, pour les victimes de violences conjugales et intrafamiliales. Mais, et après ?
Que le conjoint violent ait quitté ou non le logement du couple, la problématique est la même : la victime ne peut pas être laissée seule, sous la menace éventuelle de son bourreau.

C'est là que les associations interviennent. A Saint-Martin, Trait d'Union propose, par exemple, des places d'hébergement, à ces personnes, dans des Maisons d'accueil. De quoi leur permettre de se retourner et d'envisager la suite de leur vie. Sur place, les femmes violentées peuvent compter sur l'appui de professionnels, psychologue, assistante sociale, juriste, etc.

Hervé Pédurand et Ronhy Malety ont également consacré un reportage à cette forme de contribution à la lutte contre les violences :

Violences faites aux femmes : l'accueil d'urgence à Saint-Martin ©Hervé Pédurand et Ronhy Malety - Guadeloupe La 1ère

Vous venez de le voir, le dernier maillon de la chaine de lutte est la population. Or, à Saint-Martin, de plus en plus d'hommes et de femmes dénoncent le phénomène de violences conjugales et intrafamiliales. L'île est donc sur la bonne voie.