Fermeture de la frontière saint-martinoise : un coup fatal pour l'économie

La circulation entre les parties française et hollandaise de Saint-Martin est à nouveau règlementée depuis le 31 juillet dernier par arrêté préfectoral. Selon la présidente de la chambre consulaire interprofessionnelle de l'île, cette fermeture entrainera la mort d'une centaine d’entreprises. 
Attestations et motifs impérieux sont désormais exigés pour passer d’un côté ou de l’autre de la frontière qui sépare la partie hollandaise et la partie française de Saint-Martin. 

Des restrictions imposées par la pandémie de coronavirus. L’augmentation du nombre de cas et l’ouverture de l’aéroport international de Juliana aux ressortissants américains ont poussé la préfète déléguée aux Îles du nord  à prendre cette mesure. 

La présidente de la chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin vient de lui adresser un courrier. Missive dans laquelle Angèle DORMOY affirme que cette nouvelle fermeture entrainera la mort d'une centaine d’entreprises.

Le tissu économique Saint-Martinois est en effet extrêmement fragilisé depuis 2017 et ne pourra pas supporter une nouvelle fermeture de la frontière au long court. C’est sur ce constat qu’Angèle DORMOY, présidente de la CCI SM appuie son argumentaire. 
 

Angèle Dormoy, présidente de la Chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin


Convaincue de l’impérieuse nécessité de limiter les flux entre les parties de l’île dans ce contexte, la patronne de la chambre consulaire demande en revanche un assouplissement du dispositif.
 

Angèle Dormoy, présidente de la CCi SM


Dans le cas contraire, selon Angèle Dormoy, ce serait la catastrophe. La chambre consulaire estime que si rien n’était entrepris une centaine d’entreprises Saint-Martinoises ne pourront pas traverser cette nouvelle épreuve. 

La décision est désormais entre les mains de la préfète déléguée aux Îles du nord.