Fusillade de Saint-Martin : les traumatismes psychologiques

Le 4x4 impacté de balles après le drame du Fish Day
La fusillade en pleine fête du Fish Day à Saint-Martin a marqué ceux qui l’ont vécue. Des traumatismes plus ou moins importants accompagnent les témoins.

La peur

Vivre un tel drame provoque des traumatismes. Ils ont eu peur. Peur de perdre leur vie à cause d’une balle perdue comme celle qui a mortellement touché Jonathan Freedom. Ils sont vivants aujourd’hui, mais gardent le souvenir de cette « trouille » vissée au corps, au cœur ; de cette folle course qui les a guidé à l’extérieur de la manifestation.

Dans tous les sens

Le soir de la fusillade, dès le bruit du premier coup de feu, le public est parti dans tous les sens, en courant. Une panique générale s'est emparée de la foule qui n'avait qu'une seule idée en tête : aller ailleurs. Pendant les rafales de tir, outre les hurlements, on notait aussi, du fait de la peur, une certaine violence. Des personnes du public, gagnées par la panique, étaient prêtes à tout pour partir. Elles en on bousculé d'autres. Et généré d'autres blessures physiques, mais aussi psychologiques.

Cellule psychologique

Une cellule psychologique est ouverte ce soir à Saint-Martin, pour venir en aide aux témoins, marqués par la fusillade au Fish Day, dimanche soir. Une cellule d’urgence médico-psychologique accompagnera ceux qui le souhaitent. Il leur suffit de se faire connaître en appelant  le : 0590 52 25 25. 
07 05-2013 com presse mise en oeuvre cellule d'urgence médico-psychologique from Catherine Le Pelletier