Impossible de circuler ce matin du côté de Sainte-Marie à Capesterre Belle Eau. Un barrage a été érigé sur la RN1, avec un bus en travers de la chaussée. Une action des marins-pêcheurs de cette section. Ils protestent contre la relance des poursuites par l’URSSAF, pour les cotisations impayées
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La circulation est toujours impossible sur la RN1, à Capesterre Belle Eau, à cause de ce barrage érigé depuis très tôt, ce matin, à hauteur de Sainte-Marie. Un bus a été installé au travers de la chaussée, obstruant donc les deux voies. Et ce coup de force est celui des marins-pêcheurs affiliés au SYMPA-CFDT (le Syndicat maritime des pêcheurs artisans) et de la CGTG pêche.
Ils réclament la main levée sur les comptes bancaires déjà bloqués et l’arrêt immédiat des poursuites engagés au titre du recouvrement des cotisations URSSAF. Plusieurs d’entre eux sont en effet convoqués devant le tribunal administratif le 15 mars prochain. « Il est impossible de faire face aux échéances quand en plus les zones de pêches sont fermées en raison de la pollution par le chlordécone » explique Rudy Caille, représentant de la CGT.
Une problématique qui concerne l’ensemble des départements ultra-marins. Le montant total des dettes cumulées atteint 21 millions d’euros pour la période 1995-2014. Pour la Guadeloupe, on dénombre 1 619 dossiers au contentieux pour un montant total de 7 134 000 euros. Le 18 octobre dernier, un accord avait été conclu entre l’URSSAF Poitou CHarentes et les présidents des CRPMEM des 4 DOM. Accord qui prévoyait une remise à plat des dossiers avant l’établissement de plans d’apurement échelonnés, tout en tenant compte des sommes à percevoir pour les années 2015 et 2016.
Ils réclament la main levée sur les comptes bancaires déjà bloqués et l’arrêt immédiat des poursuites engagés au titre du recouvrement des cotisations URSSAF. Plusieurs d’entre eux sont en effet convoqués devant le tribunal administratif le 15 mars prochain. « Il est impossible de faire face aux échéances quand en plus les zones de pêches sont fermées en raison de la pollution par le chlordécone » explique Rudy Caille, représentant de la CGT.
Une problématique qui concerne l’ensemble des départements ultra-marins. Le montant total des dettes cumulées atteint 21 millions d’euros pour la période 1995-2014. Pour la Guadeloupe, on dénombre 1 619 dossiers au contentieux pour un montant total de 7 134 000 euros. Le 18 octobre dernier, un accord avait été conclu entre l’URSSAF Poitou CHarentes et les présidents des CRPMEM des 4 DOM. Accord qui prévoyait une remise à plat des dossiers avant l’établissement de plans d’apurement échelonnés, tout en tenant compte des sommes à percevoir pour les années 2015 et 2016.