Dans moins d’un mois, le 1er juin marquera le début de la saison cyclonique. Le premier phénomène est même déjà né le week end dernier. Une saison qui pourrait être particulièrement virulente selon un spécialiste actuellement dans notre zone
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Deux facteurs déjà particulièrement inquiétants en ce début de mois de mai : la chaleur et le température de la surface de l’eau.
Pour Yann Amice, le météorologue et conseiller scientifique auprès du navire expérimental "Energy observer", actuellement en escale forcée dans notre zone :
Plus mauvais signe encore, celles des eaux de surface côté Ocean Atlantique et Golf du Mexique : elles sont supérieures de plus d’un degré aux normes de saison….
A ces deux sources d’inquiétude, il faut en rajouter une troisième : la faiblesse des Alizés.
Autant d’éléments favorables à la naissance de mouvements tourbillonnaires sur l’Atlantique avec des évolutions possibles en phénomènes d’importance dans la Caraïbe, pouvant remonter jusqu’à la Louisiane.
Dernier constat peu rassurant dressé par le scientifique : l’accélération du réchauffement des pôles : il entraine un ralentissement des vents d’altitude : du coup les cyclones se déplacent beaucoup moins vite et peuvent donc prendre plus de puissance en se chargeant lentement au dessus des eaux plus chaudes et stationner plus longtemps sur les zones habitées.
Pour Yann Amice, le météorologue et conseiller scientifique auprès du navire expérimental "Energy observer", actuellement en escale forcée dans notre zone :
Et pour cause explique-t-il : L’arc antillais bat actuellement des records de températures.« ça s’annonce mal ».
Plus mauvais signe encore, celles des eaux de surface côté Ocean Atlantique et Golf du Mexique : elles sont supérieures de plus d’un degré aux normes de saison….
A ces deux sources d’inquiétude, il faut en rajouter une troisième : la faiblesse des Alizés.
Autant d’éléments favorables à la naissance de mouvements tourbillonnaires sur l’Atlantique avec des évolutions possibles en phénomènes d’importance dans la Caraïbe, pouvant remonter jusqu’à la Louisiane.
Dernier constat peu rassurant dressé par le scientifique : l’accélération du réchauffement des pôles : il entraine un ralentissement des vents d’altitude : du coup les cyclones se déplacent beaucoup moins vite et peuvent donc prendre plus de puissance en se chargeant lentement au dessus des eaux plus chaudes et stationner plus longtemps sur les zones habitées.