Et si les Guadeloupéens finançaient leur propre sécurité ?

Un fonds… pourquoi ?

« Guadeloupe unie solidaire et responsable » entend, par cette proposition, permettre aux collectivités de répondre à l’urgence, suite à une catastrophe naturelle… alors qu’aucun dispositif opérationnel n’existe, en la matière, au niveau local.

Deux problématiques ont mené le GUSR à la recherche de solutions :

• D’une part, les budgets des collectivités et des EPCI (Établissements publics de coopération intercommunale) n’incluent pas les dépenses liées au secours, à la sécurité, au déblaiement, au nettoyage, au rétablissement des réseaux, ni aux réparations d’infrastructures routières, obligatoires si la catastrophe survenait ; un comble, sur un territoire vulnérable, face aux risques, comme le nôtre.
• Par ailleurs, le parti politique s’appuie sur les évènements de septembre 2017 – les passages successifs des ouragans Irma et Maria – pour rappeler que le temps de réaction de la Mère Patrie est relativement long.

Des arguments qui poussent Guy LOSBAR et les siens à dire que la Guadeloupe a besoin d’un fonds conséquent mobilisable rapidement, en cas de besoin.

D’où proviendrait l’argent ?

Les Guadeloupéens seraient amenés à faire preuve de responsabilité et de solidarité.
Le fonds serait abondé par l’argent des contribuables, indirectement.
Le GUSR propose une augmentation de 1% du produit de l’octroi de mer régional.
La somme ainsi récoltée s’élèverait à 28 millions d’euros par an, « soit plus de deux fois le montant du fonds de secorus prévu pour tous les outremers », par l’Etat.

Où en est cette proposition ?

Réponse avec Guy LOSBAR, président du GUSR, interrogé par Claude DANICAN, le 18 septembre 2018 :

La proposition :

La voici accessible, ici, en téléchargement !

Proposition du GUSR de création d'un fonds de soutien face aux risques naturels