Un sommet international aura lieu chez nous, en fin d'année pour mettre en place une coopération internationale entre les pays de la Caraïbe dans la lutte contre les sargasses, ont annoncé le ministre de la Transition écologique et le sénateur de Guadeloupe, Dominique Théophile.
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Les sargasses, ces algues brunes nauséabondes, dont l'origine reste encore incertaine, s'amoncellent sur les côtes des pays de la Caraïbe, du Mexique à la petite Caraïbe, et dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements.
Selon ce rapport, "la comparaison avec les autres pays montrent que la France est à la pointe dans un certain nombre de domaines, notamment la question sanitaire", a noté François de Rugy, présent lors de la remise du rapport. "C'est la France qui a la préoccupation la plus forte dans le réseau de détection des effluents d'hydrogène sulfurés", a-t-il ajouté. Mais dans d'autres pays, "les expériences sont peut-être plus poussées, par exemple sur les barrages flottants qui peuvent maintenir éloignées les sargasses (...), et dans d'autres pays, on travaille aussi beaucoup, comme la France, sur la prédictibilité de l'arrivée" des algues", a-t-il poursuivi.
François de Rugy a annoncé le lancement "cette année" d'un programme avec l'Agence nationale de la Recherche "pour mieux comprendre l'origine du phénomène".
Il a rappelé que "le but c'est bien de ramasser les algues dans les 48 heures". "Nous poursuivons nos efforts de soutien aux collectivités locales", a-t-il assuré, précisant que "s'il y a des demandes supplémentaires, nous les examinerons".
Le gouvernement avait annoncé en 2018 une enveloppe de 5 millions d'euros sur deux ans pour financer les outils pour le ramassage des sargasses.
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Le sénateur Théophile a remis au Premier ministre Édouard Philippe son rapport sur la mission qui lui avait été confiée en juin pour étudier les stratégies de lutte contre les sargasses à l'international, examiner les techniques de ramassages, de valorisation, de stockage de ces algues, et favoriser une coopération régionale.Selon ce rapport, "la comparaison avec les autres pays montrent que la France est à la pointe dans un certain nombre de domaines, notamment la question sanitaire", a noté François de Rugy, présent lors de la remise du rapport. "C'est la France qui a la préoccupation la plus forte dans le réseau de détection des effluents d'hydrogène sulfurés", a-t-il ajouté. Mais dans d'autres pays, "les expériences sont peut-être plus poussées, par exemple sur les barrages flottants qui peuvent maintenir éloignées les sargasses (...), et dans d'autres pays, on travaille aussi beaucoup, comme la France, sur la prédictibilité de l'arrivée" des algues", a-t-il poursuivi.
Un programme pour comprendre l'origine du phénomène
Ce rapport "permet aussi de voir ce que nous ne pouvons pas faire, même si ça pourrait régler partiellement le problème", a expliqué Dominique Théophile. Ainsi à Sainte-Lucie par exemple, les sargasses sont utilisées comme engrais, ce que la législation française ne permet pas.François de Rugy a annoncé le lancement "cette année" d'un programme avec l'Agence nationale de la Recherche "pour mieux comprendre l'origine du phénomène".
Il a rappelé que "le but c'est bien de ramasser les algues dans les 48 heures". "Nous poursuivons nos efforts de soutien aux collectivités locales", a-t-il assuré, précisant que "s'il y a des demandes supplémentaires, nous les examinerons".
Le gouvernement avait annoncé en 2018 une enveloppe de 5 millions d'euros sur deux ans pour financer les outils pour le ramassage des sargasses.
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