La FSU annonce une série de "mouvements forts", au sein des établissements scolaires de la Guadeloupe, après les vacances de carnaval. L'organisation entend dénoncer la volonté du Rectorat de supprimer 17 postes, à la rentrée prochaine, alors que les moyens actuels sont déjà insuffisants.
La Fédération syndicale unitaire (FSU) revient à la charge, au lendemain des arbitrages sur les moyens dont l’académie disposera, pour la rentrée de septembre 2021.
Pour rappel, le Rectorat a communiqué, le début janvier, sur son projet de supprimer 17 postes, dans le second degré.
Cette décision est synonyme d'aberration, selon la fédération, qui voit là une nouvelle offensive de la Rectrice.
Eddy Ségur, le secrétaire général de la FSU, parle de "destruction du service public", alors que l'ensemble de l'académie devrait être placé en zone d'éducation prioritaire (ZEP) :
L'organisation syndicale entend réitérer son appel à la mobilisation, à l’instar de celle du 26 janvier dernier, puisque cette action n'a pas été dissuasive.
La FSU annonce qu'elle sera à l'initiative d'autres mouvements, courant du mois de mars, pour exprimer le mécontentement des personnels de l'Education nationale. Elle annonce des nouvelles semaines très agitées, dans l'académie.
L'objectif des acteurs de la fédération est de faire en sorte que l'académie soit dotée, à hauteur de ses besoins.