Tension sociale à l'AUDRA

Poussée de tension au Centre de soin et de dialyse, ce vendredi. Les salariés de l'AUDRA n'admettent pas l'injonction qui a été faite à leur direction de mettre en application de manière péremptoire l'obligation vaccinale. Pour autant, le dialogue social se poursuit.

Leur mouvement dure depuis déjà une semaine. Conscients de l'enjeu, mais aussi de leur mission auprès des dialysés, les salariés de l'AUDRA avaient jusqu'à présent tenu à organiser les choses pour qu'elles aient le moins de conséquences possibles sur le suivi des patients. 
Mais c'est un courrier adressé par le président du conseil d'administration au directeur général qui a mis le feu aux poudres. Il lui est désormais demander d'accelérer la mise en oeuvre de l'obligation vaccinale.
Rony Sablon délégué UTS-UGTG à l'AUDRA

©Guadeloupe

Immédiatement, le directeur général de l'AUDRA a convié les représentants du personnels à un entretien sur l'évolution possible de la situation. Une discussion qu'il a souhaité placer sous l'égide d'une compréhension mutuelle qu'il s'est toujours attaché à garantir à l'AUDRA.
Jean-Paul Lucina, directeur général de l'AUDRA

©Guadeloupe

Une démarche à pas mesurés pour tenir compte du contexte de l'AUDRA. Parce qu'ici, chacun met en avant la fragilité du système qui repose pour beaucoup sur l'engagement des uns et des autres.

Patrick Socrier, cadre de santé

©Guadeloupe

En attendant la réunion du conseil d'administration le 16 novembre prochain, le mouvement se poursuit selon l'organisation mise en place depuis le début par les salariés mobilisés.