Alors qu'elle faisait l'objet d'une vive polémique entre les membres du LKP et la présidente du Conseil Départementale, la tombe où se trouvent les restes du Général Richepance, a été détériorée. Le monument mortuaire se trouve dans l'enceinte du Fort Delgrès
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C'est hier, au cours des commémorations officielles des 170 ans de l'abolition de l’esclavage, au Fort Delgrès à Basse-Terre où se tenait la cérémonie officielle, avec les élus que le constat des dégradations a été effectué. Lors de cette cérémonie, près de 200 militants du LKP, qui venaient d’effecteur une marche de 30 km au départ de Vieux-Habitants, pour commémorer la révolte de mai 1802 contre le rétablissement de l’asservissement, ont fait irruption pour demander au Département le départ des restes du Général Antoine Richepance, enterré au Fort Delgrès.
C'est après leur départ que les dégradations ont été remarqués. Les constats de police ont été effectués sur place même si rien ne permet d'identifier formellement le ou les auteurs de ces actes de saccage sur la tombe.
Depuis plusieurs jours, à l'initiative du LKP, la sépulture du Général Richepance est au centre d'un échange sans concession entre la présidente du conseil Départemental et le leader du LKP. Le Lynannaj kont pwofitasyon accuse la collectivité de faire encore trop cas du militaire, pourtant connu pour sa barbarie. Il est en effet celui qui dirigeait l'action militaire voulue par Bonaparte afin de rétablir l'eslavage en Guadeloupe. C'est face à lui que la révolte guadeloupéenne conduite par les colonels guadeloupéens, Ignace, Delgrès et Massoto est réprimée et se termine par le suicide de Delgrès et ses compagnons sur l'Habitation d'Anglemont à Matouba.
Par la suite, les soldats guadeloupéens qui se rendront seront exécutés sur la Place de la Victoire par ordre du Général Richepance.
C'est en vertu de ces faits que le LKP a formulé sa revendication
Pour la présidente du Département, Il ne faut pas gommer l’histoire. Josette Borel-Lincertin, qui entend davantage éclairer sur le personnage.
Un acte, en tout cas, réprouvé par de nombreux historiens qui en ont profité pour rappeler les caractères précis de l'histoire. Un débat mémoriel dans lequel le président du Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage s’implique. Avec son confrère René Bélénus, Frédéric Régent vient de signer un texte intitulé « Halte à la manipulation de l’histoire, oui à la conservation et à l’explication de tous les vestiges du passé »
L'émission "Hier et Ailleurs" avec Eric Lefèvre, reçoit Frédéric Régent, ce mercredi soir, à partir de 18h25.
C'est après leur départ que les dégradations ont été remarqués. Les constats de police ont été effectués sur place même si rien ne permet d'identifier formellement le ou les auteurs de ces actes de saccage sur la tombe.
Depuis plusieurs jours, à l'initiative du LKP, la sépulture du Général Richepance est au centre d'un échange sans concession entre la présidente du conseil Départemental et le leader du LKP. Le Lynannaj kont pwofitasyon accuse la collectivité de faire encore trop cas du militaire, pourtant connu pour sa barbarie. Il est en effet celui qui dirigeait l'action militaire voulue par Bonaparte afin de rétablir l'eslavage en Guadeloupe. C'est face à lui que la révolte guadeloupéenne conduite par les colonels guadeloupéens, Ignace, Delgrès et Massoto est réprimée et se termine par le suicide de Delgrès et ses compagnons sur l'Habitation d'Anglemont à Matouba.
Par la suite, les soldats guadeloupéens qui se rendront seront exécutés sur la Place de la Victoire par ordre du Général Richepance.
C'est en vertu de ces faits que le LKP a formulé sa revendication
Pour la présidente du Département, Il ne faut pas gommer l’histoire. Josette Borel-Lincertin, qui entend davantage éclairer sur le personnage.
L'émission "Hier et Ailleurs" avec Eric Lefèvre, reçoit Frédéric Régent, ce mercredi soir, à partir de 18h25.