Les tortues marines et terrestres sont menacées d'extinction. Il faut donc les protéger et s'en occuper de façon adaptée. L'Office national des forêts a formé des agents partenaires du Réseau Tortues Marines de Guadeloupe pour qu'à leur tour, ils apprennent les bons gestes à la population.
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Elles étaient sur terre avant les dinosaures et elles sont désormais en danger. Sur les 356 espèces terrestres et marines de tortues modernes, 61% sont soit en danger soit déjà éteintes, affirme une étude réalisée par l'écologiste Jeffrey E. Lovich, du centre des sciences biologiques de l'Institut d'études géologiques des Etats-Unis.
Les tortues marines, par exemple, sont victimes des filets de pêche. D'autres, sont chassées pour leur viande, leurs oeufs ou leur carapace.
Le réchauffement climatique joue également un rôle dans leur disparition progressive.
Pour contrer ce problème, l’ONF, l’Office national des forêts, a décidé ce mois-ci de former les acteurs qui sont capables de rencontrer une tortue en détresse, que ce soit sur la terre ou en mer, pour qu’à leur tour, ils puissent sensibiliser les particuliers. Car sans le vouloir, on peut avoir de mauvais gestes face aux tortues.
A (re) voir le reportage de Laetitia Broulhet et Rémy Defrance :
- Convention de Washington (1973) sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) : Annexe I ;
- Convention de Bonn (1979) sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) : Annexes I et II ;
- Convention de Berne (1979) relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe : Annexe II ;
- Convention de Carthagène (1983) pour la protection et la mise en valeur du milieu marin dans la région des Caraïbes ;
- Convention de Rio (1992) sur la diversité biologique.
Au niveau national, toutes les espèces de tortues marines des Antilles françaises ainsi que leur habitat sont intégralement protégées par l’arrêté ministériel du 2 octobre 1991 en Guadeloupe :
"Art. 1er. – Sont interdits dans le département de la Guadeloupe et en tout temps la destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la naturalisation ou, qu’ils soient vivants ou morts, le transport, le colportage, l’utilisation, la mise en vente, la vente ou l’achat de spécimens des espèces de tortues marines suivantes :
Tortue luth (Dermochelys coriacea) ;
Tortue caouanne (Caretta caretta) ;
Tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) ;
Tortue de Riddley (Lepidochelys kempii) ;
Tortue à écailles (Eretmochelys imbricata) ;
Tortue verte (Chelonia mydas)".
Les peines encourues en cas de non-respect de cette réglementation sont de 15 000 € d’amende et un an d’emprisonnement (Art. L 415-3 du Code de l’Environnement).
(Réseau tortues marines)
Les tortues marines, par exemple, sont victimes des filets de pêche. D'autres, sont chassées pour leur viande, leurs oeufs ou leur carapace.
Le réchauffement climatique joue également un rôle dans leur disparition progressive.
Former pour mieux s'occuper de nos tortues
En Guadeloupe, les tortues imbriquées, vertes et luths sont concernées. Durant les vacances, le danger s’accroît. En plus de devoir lutter contre les locaux un peu trop curieux, les tortues doivent faire face aux touristes parfois imprudents.Pour contrer ce problème, l’ONF, l’Office national des forêts, a décidé ce mois-ci de former les acteurs qui sont capables de rencontrer une tortue en détresse, que ce soit sur la terre ou en mer, pour qu’à leur tour, ils puissent sensibiliser les particuliers. Car sans le vouloir, on peut avoir de mauvais gestes face aux tortues.
A (re) voir le reportage de Laetitia Broulhet et Rémy Defrance :
Les tortues des Antilles menacées
Au niveau international, la liste rouge des espèces animales menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) met en évidence le danger qui pèse sur les cinq espèces de tortues présentes dans les Antilles françaises. La tortue imbriquée est classée en "danger critique d’extinction", qui est le statut le plus menacé (précédant l’extinction). La tortue verte et la tortue caouanne sont classées en "danger d’extinction", et la tortue olivâtre est considérée comme étant "vulnérable". La tortue luth est quant à elle classée en "préoccupation mineure" pour la zone Nord Ouest Atlantique, mais est "vulnérable" à l’échelle internationale.
Des espèces protégées
Les tortues marines sont protégées par différentes conventions internationales ratifiées par la France :- Convention de Washington (1973) sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) : Annexe I ;
- Convention de Bonn (1979) sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) : Annexes I et II ;
- Convention de Berne (1979) relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe : Annexe II ;
- Convention de Carthagène (1983) pour la protection et la mise en valeur du milieu marin dans la région des Caraïbes ;
- Convention de Rio (1992) sur la diversité biologique.
Au niveau national, toutes les espèces de tortues marines des Antilles françaises ainsi que leur habitat sont intégralement protégées par l’arrêté ministériel du 2 octobre 1991 en Guadeloupe :
"Art. 1er. – Sont interdits dans le département de la Guadeloupe et en tout temps la destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la naturalisation ou, qu’ils soient vivants ou morts, le transport, le colportage, l’utilisation, la mise en vente, la vente ou l’achat de spécimens des espèces de tortues marines suivantes :
Tortue luth (Dermochelys coriacea) ;
Tortue caouanne (Caretta caretta) ;
Tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) ;
Tortue de Riddley (Lepidochelys kempii) ;
Tortue à écailles (Eretmochelys imbricata) ;
Tortue verte (Chelonia mydas)".
Les peines encourues en cas de non-respect de cette réglementation sont de 15 000 € d’amende et un an d’emprisonnement (Art. L 415-3 du Code de l’Environnement).
(Réseau tortues marines)