Tour de Guadeloupe 2024. La logistique sur la ligne d'arrivée, un véritable défi

L'installation de la ligne d'arrivée de chaque étape fait l'objet d'une préparation minutieuse
L'installation de la ligne d'arrivée de chaque étape fait l'objet d'une préparation minutieuse. À chaque édition, il faut compter sur la présence de dizaine de journalistes de médias différents, pour couvrir l’événement. Un tour qui nécessite également la mobilisation de centaines d’hommes tout corps de métier confondus. Ce matin, à Jarry, l'installation de la ligne d'arrivée de cette dernière étape représentait un véritable défi.

Le jour se lève à peine que le Tour de Guadeloupe s'éveille déjà. Il est 6h30 du matin, plusieurs camions manœuvrent dans la zone d'arrivée. Joël Reine met de l'huile dans les rouages de cette grande mécanique, sur la plus grosse étape en logistique.

Il y a deux camions VIP, le bus impérial, le camion VIP, les trois fourgons et en plus le camion logistique.

Joël Reine, régisseur général du Tour cycliste de Guadeloupe

Joël Reine, régisseur général du Tour cycliste de Guadeloupe

Mais la ligne d'arrivée, ce ne sont pas seulement des camions bien rangés, ce sont aussi des centaines de fils déployés sur des centaines de mètres. Car une sono impeccable c’est la clé d'un événement mémorable. Un confort préparé pour le speaker du tour.

Quand il prend son micro pour pouvoir faire l'animation, il doit pouvoir être dans de bonnes conditions donc on peut dire que notre intervention sur la ligne est capitale.

Rodrigue Amireille, sonorisateur sur le Tour de Guadeloupe

Rodrigue Amireille, sonorisateur sur le Tour de Guadeloupe

Capitale, comme celle aussi de la mesure du temps sur la ligne. Une petite tranchée permettra l’installation d’un câble pour détecter le passage des coureurs. La vigilance est donc de rigueur. 

On doit être très vigilants puisque c'est une course par tours et il nous faut récupérer tous les passages en totalité pour voir si dans le lot, il n'y a pas des coureurs qui ont arrêté pour des raisons diverses de mécanique, d'abandon ou autres.

Patrick Mignot, chrono sur le tour de Guadeloupe

Patrick Mignot, chrono sur le tour de Guadeloupe

Tout est réglé au millimètre près pour que la fête soit belle et partagée. Un défi chaque jour renouvelé que les passionnés du tour connaissent.

Il y a la sono, la caravane publicitaire, il y a ceux qui montent les banderoles. Tout est en place sur la ligne d'arrivée. Tout ça, c'est du travail.

Isbert Confiac, supporteur

Isbert Confiac, supporteur

Un travail de tous les instants. Avec notamment les poseurs de panneaux métriques. Des panneaux qui affichent les distances à parcourir tels que demandés par les règlements de l'Union cycliste internationale (UCI). Ici, sur l’arrivée de l’étape, ils sont posés tous les 50 mètres.

Pour les 50 mètres, on pose 25 barrières de 2 mètres et ainsi de suite.

Pierre-Jean Ramsal, poseur de panneaux métriques sur le tour

Pierre-Jean Ramsal, poseur de panneaux métriques sur le tour


Le Tour de Guadeloupe et la télévision, c’est une histoire d’amour qui perdure. Et pour ça, Guadeloupe la 1ère multiplie les prouesses techniques à l’arrivée de chaque étape. Tout est prêt pour la dernière.

On attend. Dès que l'hélicoptère est au dessus de nous, on envoie les signaux qui rentrent au Morne Bernard directement. Sinon, à côté, il y a aussi la radio. On assure les liaisons. On a aussi une liaison directement du car du comité pour qu'une fois la ligne franchie, on ait les classements de l'étape et du général provisoire.

Aristide Théophile, responsable du support opérationnel de Guadeloupe la 1ère

Aristide Théophile, responsable du support opérationnel de Guadeloupe la 1ère

Le Tour de Guadeloupe est un grand déménagement en continu qui se répète pendant dix jours d’affilée. Il reste l’événement le plus regardé et le plus prestigieux en Guadeloupe.