À la fin de chaque étape, la journée ne s'arrête pas pour les mécaniciens, ces petites mains de l’ombre. Dans l’atelier des équipes de la TMC, de l’USL et de la JCA, une mission est attribuée à chaque mécano. Pour David Kichenin, c’est le lavage des vélos. Il s’occupe de celui de Kendric Clavier, coureur de la JCA.
Il était devant pendant presque toute l'étape donc là on va faire un contrôle complet pour voir s'il n'y a pas eu de petite casse. Mais d'après ce qu'il m'a dit, il n'y a rien. Peut-être une roue qui a pris un petit saut donc elle est un petit peu voilée. On va contrôler ça.
David Kichenin, mécanicien-contrôleur sur le tour
Après l'avoir dégraissée, il faut aussi bien lubrifier la chaîne. Ou encore les freins et les dérailleurs dont les pièces peuvent avoir souffert au cours de l'étape. C’est la mission de Georges Luiz Martinez.
Le lendemain, le vélo est prêt et les coureurs sont contents : ils vont se motiver pour gagner.
Georges Luis Martinez, mécanicien sur le tour
Les dérailleurs électriques qui se sont généralisés sur les vélos des coureurs du Tour leur donnent un surcroît de travail. La vérification est très minutieuse pour ces vélos, bourrés de technologie. De véritables machines de guerre, des outils dernier cri.
C'est bluetooth, c'est DI2 (un système de changements de vitesses électronique rapide et avancé du cyclisme, Ndlr). Avec la qualité de la route, il y a des vibrations, il faut vérifier si toutes les batteries sont en place, toutes les connexions entre les poignées et les dérailleurs. Parce que parfois, c'est sans fil.
Jean-Marc Rabinaud, mécanicien sur le tour
Une routine minutieuse mais cruciale pour la performance des cyclistes. Une exigence que partage Kendric Clavier, très satisfait du travail des mécaniciens.
Je suis confiant de ma machine parce que je sais qu'elle est vérifiée par des professionnels, merci à eux. Comme on dit, pour être performant, il faut avoir un bon matériel.
Kendric Clavier, coureur de la JCA
Et ces mécaniciens sont accrochés à la roue de leurs cyclistes avec, à portée de main, leurs outils d’urgence. Joël Alphonse, autre mécanicien de la team JCA, subvient au moindre besoin.
Ca peut arriver, il y a toujours des imprévus.
Joël Alphonse, mécanicien de la team JCA
Des ajustements effectués dans l’urgence qui peuvent quelques fois réveiller un brin d’impatience chez le coureur.
Ils sont là avec nous pour nous accompagner. On a confiance et maintenant, ça va plus vite qu'avant.
Maël Vingadassamy, coureur de la JCA
La route du tour est peut-être longue et semée d’embûches. Mais ces anges gardiens veillent. Et continueront d’opérer pour faire tourner le tour de Guadeloupe.