Ces personnes ont été placées en détention provisoire pour "trafic de stupéfiants, blanchiment et association de malfaiteurs", selon un communiqué commun du ministère de la Justice, de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France et de l'office anti-stupéfiants (OFAST), diffusé vendredi soir.
"Les enquêteurs évaluent à 5 tonnes le volume de drogue expédié par voie maritime par ce réseau criminel", souligne le communiqué.
Une source proche de l'enquête a indiqué samedi à l'AFP, sans mentionner de dates, que "plusieurs saisies très importantes de cocaïne dans des containers" ont été réalisées "dans plusieurs destinations de l'Hexagone".
L'une d'elles, 1,3 tonne, a été réalisée dans l'Hexagone, dans des containers dans "un port de la zone nord atlantique", selon cette source.
Ces arrestations, réalisées notamment "sur tout le territoire guadeloupéen", sont le fruit de "plus d'un an d'investigations", selon la même source.
Certains suspects mis en examen "travaillaient dans l'environnement du port de Jarry", le premier de l'archipel guadeloupéen pour le trafic de fret, "notamment comme docker, agent de sécurité ou manutentionnaire", précise le communiqué.
Au total, quatorze personnes ont au départ été interpellées mardi simultanément en Guadeloupe et en région parisienne" dans le cadre "d'une information judiciaire ouverte à la JIRS de Fort-de-France", indique le texte.
"Diverses saisies (ont été) opérées, notamment de numéraires, de véhicules et d'armes à feu, découvertes lors de l'opération", toujours selon le communiqué.
L'enquête se poursuit, sous la houlette de la JIRS de Fort-de-France.