En septembre dernier, ils s'étaient déjà manifestés sur le sujet. Mais, visiblement, ils n'ont pas été entendus. Les quatre syndicats de biologistes ont donc décidé d'appeler à une grève totale ces 22, 23 et 24 octobre pour dénoncer des restrictions budgétaires imposées par l’Assurance-maladie.
•
C'était le 23 septembre dernier, les syndicats avaient appelé à une grève partielle d’une durée d’une semaine. Un mouvement très suivi en Guadeloupe. Une pétition qui tournait dans toute la France et l'Outre-mer a recueilli plus de 300 000 signataires.
Mais, malgré tout, cela n'a rien changé face à la position de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Cette dernière reste ferme sur sa proposition : une baisse de financement de plus de 10% sur 3 ans. Autrement dit 170 millions d’euros d’économies à réaliser en 2020.
Pour la profession, c'est un coût qui représente le double du montant demandé sur la période précédente, et ce sont des efforts qui viennent s’ajouter aux efforts déjà consentis par le passé."
Un argument soutenu en Guadeloupe par les deux syndicats de biologistes.
De fait, ils estiment avoir fait tous les efforts qu'ils étaient en mesure de faire. Toute autre logique pourrait menacer l'existence d'un bon nombre de laboratoires.200 laboratoires menacés
Selon les représentants de la profession, ces mesures "drastiques" impacteront considérablement les 452 sociétés d’exercice libéral de biologistes : "environ 200 d’entre elles seront touchées de plein fouet et susceptibles de fermer !"
"En s’en prenant aux laboratoires de biologie médicale, le gouvernement commet une erreur stratégique à la fois sur le plan économique et sur le plan de la santé publique" estiment les syndicats qui rappellent que les dépenses de biologie médicale ne représentent aujourd’hui que 1,8% des dépenses courantes de santé.
Mais, malgré tout, cela n'a rien changé face à la position de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Cette dernière reste ferme sur sa proposition : une baisse de financement de plus de 10% sur 3 ans. Autrement dit 170 millions d’euros d’économies à réaliser en 2020.
Pour la profession, c'est un coût qui représente le double du montant demandé sur la période précédente, et ce sont des efforts qui viennent s’ajouter aux efforts déjà consentis par le passé."
Un argument soutenu en Guadeloupe par les deux syndicats de biologistes.
Lettre aux biologistes de la Guadeloupe
Face à la CNAM les biologistes affirment leurs arguments
En 10 ans, les biologistes médicaux estiment avoir joué le jeu et réalisé 1 milliard d’économies. Par le jeu de restructurations, de regroupements et de mutualisations, la profession s’est donc adaptée. Elle a réussi à maintenir les laboratoires de proximité qui continuent d’accueillir quotidiennement 500 000 patients.De fait, ils estiment avoir fait tous les efforts qu'ils étaient en mesure de faire. Toute autre logique pourrait menacer l'existence d'un bon nombre de laboratoires.200 laboratoires menacés
Selon les représentants de la profession, ces mesures "drastiques" impacteront considérablement les 452 sociétés d’exercice libéral de biologistes : "environ 200 d’entre elles seront touchées de plein fouet et susceptibles de fermer !"
"En s’en prenant aux laboratoires de biologie médicale, le gouvernement commet une erreur stratégique à la fois sur le plan économique et sur le plan de la santé publique" estiment les syndicats qui rappellent que les dépenses de biologie médicale ne représentent aujourd’hui que 1,8% des dépenses courantes de santé.