C'était une jeune femme discrète. Une discrétion perceptible au premier abord, sur sa voix douce.
Pourtant, lors de son passage parmi nous, Anne-Elisabeth Artsen a profondément marqué la rédaction de Guadeloupe La 1ère, par sa présence lumineuse et son charisme.
Nombreux sont ceux des nôtres qui la connaissaient déjà, avant sa collaboration ; nous croisions régulièrement cette journaliste de terrain, qui s'est faite connaitre lors de ses multiples missions, au sein de différents médias de Guadeloupe (Canal 10, ATV, ou encore, dernièrement France Antilles). A ces occasions, comme dans sa vie privée, Anne-Elisabeth avait toujours le même sourire avenant, la même délicatesse dans son approche, notamment lorsqu’il s’agissait d’échanger des informations, ou poser des questions en interview.
C’était simplement quelqu'un qui avait le sens du partage, l’esprit d’équipe, qui était toujours là pour apporter son aide, quand elle le pouvait.
Pour ma part, je l’ai connu à Paris, à l’époque RFO Paris, à Malakoff, par le biais de notre amie commune Malika. On se croisait souvent, lors des manifestations culturelles, les concerts de la diaspora. Elle avait la joie de vivre et aimait ces soirées entre amis.
Certains diront que ce n’est pas très original de tenir de tels propos, après un décès, mais c’était vraiment quelqu’un de sympathique et d’agréable.
Elle avait de l’empathie pour les gens et la "positive attitude", quels que soient ses déboires personnels.
Lorsqu'elle a choisi de s'insérer dans la presse écrite, en intégrant l'équipe de France Antilles, elle a affirmé avoir rejoint une véritable famille.
D’ailleurs, je me souviens du jour où elle nous avait annoncé, à Ludivine (Guiolet-Oulac) et moi, qu’on lui avait proposé un CDI, au sein du quotidien et qu’elle était donc forcée d’interrompre sa collaboration avec nous, avec grand regret.
Nous avons tous été profondément touchés par l'annonce de son décès.
Nous présentons nos sincères condoléances, à sa famille, à ses proches et à ses collègues.